Publié le 3 mars 2020 à 9h21 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h30
Manifestation ce mardi 3 mars à 10 heures en haut de la Canebière en présence de Philippe martinez à l’appel de l’intersyndicale CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef, Unel. Dans un communiqué les organisations syndicales de salariés et de jeunesse annonce avoir «pris acte de l’annonce par le Premier ministre, samedi dernier, en fin d’après-midi, d’utiliser l’article 49-3. Cette procédure gouvernementale permet de faire passer sans vote, à l’Assemblée Nationale, le projet de loi portant sur le système de retraites par points. Cela démontre l’impuissance du gouvernement à répondre aux interrogations sérieuses et légitimes des parlementaires à propos de ce projet incomplet, très approximatif, aux multiples inconnues. C’est une nouvelle preuve, si celle-ci était nécessaire, que le gouvernement refuse le débat et veut faire passer en force ce projet de régression sociale minoritaire dans l’opinion publique. Deux motions de censure sont désormais déposées et imposent au gouvernement de s’expliquer par un discours de politique générale. Les organisations réaffirment leur opposition à ce projet et la nécessité de créer de nouveaux droits pour les salarié.e.s, les privé.e.s d’emploi, les étudiant.e.s, les lycéen.ne.s, les retraité.e.s.» Elles appellent «à poursuivre les actions sans relâche, sous toutes les formes décidées localement. Elles appellent à multiplier, partout, localement, des rassemblements dès lundi 2 mars et à organiser des manifestations devant les préfectures et sous-préfectures le mardi 3 mars, y compris par le recours à la grève, au moment de ce passage en force au parlement, afin de signifier massivement avec force le rejet de ce texte.» soulignant que «les mobilisations massives très importantes initiées depuis le 5 décembre n’ont pas été entendues par ce gouvernement mais le poussent à la faute. Elles poursuivent et amplifient, dans ce cadre, la construction d’une grande journée de grève interprofessionnelle et de manifestations dans tout le pays, mardi 31 mars, pour mettre en échec ce projet de loi ainsi que les suites si nécessaire.»