Publié le 5 mars 2020 à 18h32 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h30
Michèle Rubirola, tête de liste du Printemps Marseillais, se joint aux militants LGBTI qui s’émeuvent de la présence de Sabrina Hout en position éligible sur les listes « Au nom du peuple de Samia Ghali ». «C’est une provocation inacceptable.» En effet, elle dénonce dans un communiqué : «Cette élue sortante de la majorité de Samia Ghali est la seule élue de France condamnée pour avoir refusé de marier un couple de femmes. Après lui avoir rendu son mandat d’adjointe, Samia Ghali fait le choix de lui donner une place éligible.» Derrière cette décision, poursuit-elle: «C’est une ligne politique qui se dessine. Celle de fouler la lutte contre les discriminations qui fait le sédiment de la gauche auquel elle dit appartenir. Les intérêts électoraux ne peuvent pas tout justifier, la présence de candidats condamnés par la justice pour discrimination à des places éligibles doit être dénoncée.» Le Printemps Marseillais, «seul mouvement à s’être doté d’une charte éthique et à avoir souscrit aux engagement éthiques de l’élu prescrits par l’association Le Mouvement, demande à ce que Sabrina Hout soit placée en position non éligible au soir du 1er tour.» Le Printemps Marseillais rappelle aussi que «la lutte contre toutes les discriminations forment un de nos principaux engagements. Le Marseille de demain ne peut s’écrire avec ceux qui contribuent à fracturer notre ville.»