Publié le 23 avril 2020 à 22h17 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h28
Les musulmans s’apprêtent à démarrer le mois de jeûne du ramadan dans des conditions inédites, sans deux temps forts, la prière à la mosquée et sans que le repas de rupture du jeûne ne soit, comme le veut la tradition ce moment festif de retrouvailles familiales. Rappelons que ce temps de sacrifice, un don fait à Dieu -qui est aussi le mois de la solidarité avec les plus démunis et d’invitation à la spiritualité- est un des cinq piliers de l’Islam, implique une abstinence, pendant la journée, de toute nourriture, de toute boisson et de toute relation sexuelle. Un mois qui débute ce vendredi a indiqué le Conseil représentatif du culte musulman. Il est avancé qu’en ces temps de Covid-19 la règle est qu’en aucun cas le jeûne ne doit mettre en danger la santé de la personne. Il est ainsi autorisé à certaines personnes de reporter le jeûne ou de ne pas avoir à l’effectuer.
La rédaction