Publié le 8 janvier 2018 à 21h26 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 17h51
MAMAC ● Bibliothèque Louis Nucéra ● Musée de la Photographie Charles Nègre ● Galerie de la Marine ● Musée Matisse ● Parc Phoenix, la fin de ces expositions approche à grands pas… Il ne reste plus que quelques semaines pour en profiter…
Jusqu’au 14 janvier – Harun Farocki. Parallele I-IV
Galerie contemporaine du MAMAC (Place Yves Klein -Nice)
Considérée comme l’une des œuvres majeures d’Harun Farocki, « Parallele I-IV » est l’une des dernières recherches menées par le cinéaste. L’installation déploie une analyse en quatre actes de l’histoire fulgurante du jeu vidéo. Ni célébration, ni exploration à charge, ce projet de Harun Farocki vise aussi à tester les limites inhérentes à ce royaume de l’artificiel et à interroger ce régime de l’image et de la représentation du réel. L’exposition a notamment été conçue en étroite collaboration avec Movimenta, 1er festival biennal de l’image en mouvement qui s’est tenu du 27 octobre au 26 novembre 2017.
Jusqu’au 18 janvier – Ruines d’avenir. Michel Butor inspiré par la Tenture de l’Apocalypse
Bibliothèque Louis Nucéra (Place Yves Klein – Nice)
Fasciné par la monumentale Tenture de l’Apocalypse du château d’Angers (plus important ensemble de tapisseries médiévales subsistant au monde, composé de 6 pièces successives découpées chacune en 14 tableaux représentant l’Apocalypse de Jean), Michel Butor a composé en 2013 une réinterprétation poétique et critique des lettres envoyées par Saint Jean aux 7 églises de l’Apocalypse : le livre-tapisserie Ruines d’avenir. Ruines d’avenir a été édité au printemps 2014 par les éditions d’art FMA sous la forme de 7 précieux livres d’artistes tirés à 14 exemplaires seulement. L’œuvre est illustrée d’interventions originales du poète et de 6 amis artistes. L’exposition dévoile également la genèse et la symbolique de ce livre d’artistes à travers la présentation de nombreux documents d’archives, à l’instar des films, reportages photographiques et esquisses réalisés durant la conception des 7 volumes.
Jusqu’au 21 janvier – Jean-Michel Fauquet
Musée de la Photographie Charles Nègre (Place Pierre Gautier – Nice)
Le travail de Jean-Michel Fauquet est principalement réalisé en atelier et procède de différentes étapes de conception et de fabrication du sujet. Dessins, sculptures, contribuent à la réalisation de tirages photographiques argentiques rehaussés à la peinture à l’huile. Sa façon de voir la lumière et les formes est très personnelle et ses procédés de tirage, autant que l’utilisation de papiers ou de supports particuliers en font aussi un alchimiste. Son travail préalable sur la forme produit un ensemble de modèles, parfois exposés, qui s’apparentent à des formes architecturales, végétales ou anthropomorphiques. L’exposition, composée de plus de 150 œuvres et objets, permet de découvrir l’univers de cet artiste talentueux.
Jusqu’au 28 janvier – Et transir. Mathilde Dadaux – Adrien Menu
Galerie de la Marine (59, Quai des Etats-Unis – Nice)
L’exposition des lauréats des prix de la jeune création Ville de Nice/Venet Foundation constitue chaque année, depuis 8 ans, un rendez-vous artistique incontournable pour la jeune création formée à Nice, à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de la Villa Arson. Elle invite le public à découvrir les univers, les recherches et les travaux de deux artistes primés à l’issue de leur cursus.
Jusqu’au 28 janvier – Biskra. Rêver d’une oasis
Musée Matisse (164, avenue des Arènes de Cimiez – Nice)
Matisse séjourna deux semaines en Algérie dans l’oasis de Biskra et ses environs au printemps 1906. Il n’en rapporta qu’un seul tableau, Rue à Biskra (Statens Museum for Kunst, Copenhague), mais fut profondément marqué par ce premier contact avec l’Orient. Cette exposition se propose d’apporter un regard culturel sur ce qu’était alors la Biskra que l’artiste a découverte en ce tout début du XXème siècle. A travers des photographies et des cartes postales de l’époque, se révèle une station thermale d’hivernage, aux nombreux attraits touristiques qui exploitaient volontiers le cliché orientaliste.
Jusqu’au 31 janvier – Michel Gouaud : Du Paillon au Loup. Fortunes de mer
Parc Phoenix (405, Promenade des Anglais – Nice)
L’exposition présente les photographies, sculptures et poésies de Michel Gouaud, enseignant niçois, poète et parolier. Ses créations sont le reflet naturel de diverses influences. Ses 10 années passées dans les îles (Vanuatu, Polynésie…) et ses nombreux voyages lui ont fait découvrir tous les arts, des grands classiques à ceux dits « premiers ». Ses pièces, teintées de poésie et d’humour, vont souvent de paires ou par groupes. Elles sont un hymne au couple, à la famille, à l’amitié. L’amour, l’humour, l’humeur sont ses sujets favoris.