Publié le 12 février 2021 à 20h41 - Dernière mise à jour le 8 juin 2023 à 20h19
En tant que Présidente de la région Île-de-France, en tant que Président des Régions de France, Valérie Pécresse et Renaud Muselier demandent au ministre de l’Intérieur la suspension immédiate du Maire et des adjoints de Trappes (Yvelines), et le déclenchement de la procédure pour leur révocation.
Un professeur déjà menacé et insulté pour ses prises de position courageuses contre le séparatisme
Les présidents de Région indique via un communiqué : «Jeudi matin, des élus de la ville de Trappes, dont le maire de la ville Ali Rabeh, sont venus distribuer un tract devant, puis à l’intérieur du lycée, malgré l’opposition du chef d’établissement. Le document distribué attaquait frontalement le Professeur D.L., déjà menacé et insulté pour ses prises de position courageuses contre le séparatisme et pour la défense des valeurs de la République. Cette intrusion dans un lycée, pour attaquer un peu plus encore un professeur déjà pris pour cible et sous protection policière, est inacceptable. Elle n’est acceptable dans aucune région de France, dans aucun lycée de France.»
Notre République doit être défendue et nos enseignants doivent être soutenus
Pour les présidents de région: Aucun professeur de notre pays ne devrait avoir à craindre de rendre hommage à Samuel Paty. Aucun professeur de notre pays ne devrait être insulté, ni menacé parce qu’il a défendu les valeurs fondamentales de notre République. Quand les élus de la République se rendent coupables de tels agissements, la République doit immédiatement agir. Et elle en a les moyens ! »
Aucun professeur ne devrait être menacé parce qu’il rend hommage à Samuel #Paty, parce qu’il défend les valeurs républicaines.
Avec @vpecresse, nous demandons la suspension immédiate du Maire de Trappes et ses adjoints après leur intrusion dans le lycée de Didier #Lemaire ! pic.twitter.com/mNBIAOh7TX
— Renaud Muselier (@RenaudMuselier) February 12, 2021
Et de citer l’article L.2122-16 du Code général des Collectivités territoriales autorise la suspension, par arrêté ministériel, du maire comme de ses adjoints, en vue d’une révocation après examen des faits. Ils rappellent qu’ «en 1981, le Conseil d’État avait confirmé une telle suspension car un élu avait tenu publiquement des propos outranciers au cours de la cérémonie du 11 novembre. Lorsque la vie d’un homme est en jeu, lorsque l’essence même des valeurs de la République est mise à mal, une sanction au moins similaire peut être prononcée. Face aux attaques dont elle est la cible, face au séparatisme islamiste, notre République doit être défendue et nos enseignants doivent être soutenus.»
la rédaction