Publié le 15 février 2021 à 20h46 - Dernière mise à jour le 8 juin 2023 à 20h17
Premier port français, poumon économique et social de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) et les acteurs de la place portuaire ont rencontré Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président de Régions de France pour une réunion de travail consacrée au Contrat d’avenir État-Région, doté de 5,1 milliards d’euros.
Un soutien régional stable et clairement défini pour l’année 2021
Renaud Muselier revient sur cette réunion: « Ce qui est en jeu est simple : le Port de Marseille Fos traite chaque année 80 millions de tonnes de marchandises, il draine 45 000 emplois et donne le rythme pour la totalité de l’économie de notre région. J’ai donc voulu réunir la totalité de la place portuaire et de ses représentants pour leur présenter un véritable Pacte de perspectives, qui permettra à chaque entreprise, à chaque service portuaire, de se projeter sur un soutien régional stable et clairement défini pour l’année 2021.» Le président de région rappelle: «Nous avons un port qui vient de subir coup sur coup les grèves de janvier 2020, les graves pertes économiques liées à la Covid-19, et bien sûr la fermeture des frontières pour ce qui concerne l’activité de transport de passagers, ou encore la croisière. La relation avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, deuxième financeur public du GPMM, est une relation de confiance et de travail en commun sur des dossiers concrets.»
Un référent Contrat d’avenir va être pour la première fois désigné par l’Union Maritime et Fluviale
Le besoin de perspectives est immense, insiste Renaud Muselier : «Le Contrat d’Avenir État-Région, doté de 5,1 milliards d’euros, doit permettre de soutenir les grands projets d’investissement du port, notamment en matière de transition écologique dans le cadre de la « COP d’avance » régionale, avec des opérations phare comme le plan « Escales Zéro fumée » qui permettra en 2023 de connecter tous les ferries du Port de Marseille à l’électricité, et en 2025 les navires de croisière.»
En ce qui concerne la méthode de travail, le président de Région avance: «Elle est immédiatement mise en place : 61 millions d’euros sont fléchés sur le contrat d’avenir, et nous visons 20 millions d’euros de Fonds européens complémentaires pour le Port et la place portuaire. Je réunirai chaque mois la Commission des investissements avec Hervé Martel, Directeur général du Grand Port Maritime de Marseille, pour faire le point sur l’ensemble des dossiers et assurer leur inscription au Contrat d’Avenir.» Dans cet objectif, déclare Renaud Muselier: «« Un référent Contrat d’avenir » va être pour la première fois désigné par l’Union Maritime et Fluviale, qui représente l’ensemble des forces vives de la place portuaire. L’objectif est clair : ne laisser échapper aucun crédit, qu’il soit régional, national ou européen, et accompagner le maximum d’investissements portuaires»
La rédaction