Publié le 8 septembre 2021 à 12h43 - Dernière mise à jour le 8 juin 2023 à 17h21
C’est un procès hors normes qui s’ouvre devant la cour d’assises spéciale de Paris, ce mercredi 8 septembre : celui des attentats du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts et plus de 350 blessés à Paris et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), et profondément traumatisé tout un pays. Six ans après ces attaques au Stade de France, à Saint-Denis, sur les terrasses de plusieurs cafés et restaurants de la capitale et dans la salle de concert parisienne du Bataclan, la justice replonge pour près de neuf mois dans l’horreur de ces crimes de masse.
Sous sécurité maximale et dans une salle d’audience spécialement conçue pour ce rendez-vous historique, des magistrats spécialisés vont juger 20 accusés. Parmi les 20 accusés, seuls 14 seront présents, dont 11 détenus et trois laissés libres. Les six autres seront jugés par défaut, dont cinq présumés morts en zone irako-syrienne. En l’absence du donneur d’ordre, le vétéran du jihad Oussama Atar, et d’autres hauts gradés de l’EI dont les frères Fabien et Jean-Michel Clain, tous les regards seront tournés vers Salah Abdeslam, le seul survivant des commandos, et Mohamed Abrini, «l’homme au chapeau» des attentats de Bruxelles. Parleront-ils ? C’est l’une des questions clés du procès. Douze des 20 accusés encourent la réclusion criminelle à perpétuité.
Source FranceInfo
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