Publié le 24 août 2022 à 14h17 - Dernière mise à jour le 19 décembre 2022 à 9h37
Jérémy Bacchi, le sénateur communiste des Bouches-du-Rhône exprime, via un communiqué, son regret de ne pouvoir répondre à l’invitation du président de la République de se rendre en Algérie et tient à saluer la reprise de relations soutenues entre la Fance et l’Algérie.
«À l’occasion de sa visite en Algérie, du 25 au 27 août, à l’invitation du président Abdelmadjid Tebboune, le président de la République Emmanuel Macron m’a convié à participer à la délégation officielle qui l’accompagnera. Je l’en remercie tout particulièrement, mais des contraintes administratives m’empêcheront de répondre favorablement à cette proposition. Je le regrette très profondément et tiens à saluer la reprise de relations soutenues entre nos deux pays 60 ans après l’indépendance algérienne.»
Le chemin de la réconciliation
Pour le sénateur des Bouches-du-Rhône: «La recherche de la vérité historique sur les faits commis durant le conflit franco-algérien est un travail à mener conjointement. La reconnaissance de la responsabilité des autorités françaises dans la disparition de notre camarade Maurice Audin a été un pas important effectué en ce sens. D’autres doivent suivre sur le chemin de la réconciliation. L’apaisement mémoriel et le renforcement des liens économiques et culturels sont indispensables à nos deux pays. Nos sociétés civiles sont mobilisées pour y parvenir. Nos deux peuples sont liés par l’Histoire, mais aussi par le présent de millions de familles. J’en témoigne en tant que Français d’origine kabyle. Je continuerai à œuvrer activement à leur rapprochement au Sénat et à Marseille».