Publié le 9 avril 2018 à 13h50 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 18h41
A la fin du match, Michel Der Zakarian, l’entraîneur des Montpelliérains, avait le sourire. Son équipe avait réussi à mettre en place son plan de jeu basé sur un bon travail défensif qui gêne l’adversaire et lui permet de faire son huitième match nul à l’extérieur. Privés de quatre titulaires dont Florian Thauvin, meilleur buteur de l’équipe, les Marseillais n’ont jamais trouvé la solution pour battre Benjamin Lecomte. Le gardien de but montpelliérain détournait en deuxième mi-temps sur sa ligne une reprise de volée puissante de Kostas Mitroglou qui, fauché par Hilton, aurait dû bénéficier d’un penalty plus tard. Une frappe sèche de Morgan Sanson heurtait auparavant le bas du poteau. Montpellier aurait pu réaliser le hold-up parfait en fin de match. Ikone manquait de peu un ballon fuyant devant la cage de Yohann Pelé qui n’eut qu’un arrêt déterminant à faire. Rudi Garcia avait décidé d’aligner la même défense qu’à Leipzig en Ligue Europa. Luiz Gustavo et Boubakar Kamara formaient la charnière centrale en défense avec Hiroki Sakai et Jordan Amavi sur les côtés. Maxime Lopez, Morgan Sanson, Bouna Saar et Dimitri Payet composaient le milieu de terrain. Ils étaient chargés de servir les attaquants Valère Germain et Lucas Ocampos. «Montpellier est certes une équipe difficile à manœuvrer mais on a trop peu cadré nos frappes. Lyon est devant nous grâce à une meilleure différence de buts. Je souhaite pour les six derniers matchs de la saison, un peu de réussite et quelques décisions favorables, car le penalty refusé était flagrant. J’espère que jeudi prochain en Ligue Europa le stade sera plein afin de mettre la pression sur l’adversaire», soulignait Rudi Garcia. Large vainqueur à Metz (5-0), Lyon est passé devant l’OM grâce à une meilleure différence de buts (+ 33 pour les Lyonnais et + 26 pour les Marseillais). Le programme de la trente-troisième journée verra Lyon recevoir Amiens alors que Marseille jouera dimanche prochain à Troyes où il faudra s’imposer.
Gilbert DULAC