Publié le 31 mai 2018 à 20h27 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 18h49
Costa Gavras a présenté à Marseille “La main droite du diable” (1988), premier film de sa période américaine en copie restaurée, à la Bibliothèque de l’Alcazar avant une rencontre avec le public suivie d’une dédicace de son livre “Va où il est impossible d’aller” paru au Seuil le 5 avril.
Ses Mémoires retracent sa jeunesse, sa vie d’«avant », et fourmillent de détails sur Hollywood, les acteurs, les tournages, comme sur le rôle majeur qu’il a joué à la Cinémathèque française. On y croise bien sûr des légendes, Luis Buñuel ou John Ford, des actrices et acteurs tels Romy Schneider, Jessica Lange, Jean Seberg, Jack Lemmon, Marlon Brando, John Travolta ou Dustin Hoffman. Mais plus encore, ce livre redonne vie à une magnifique famille de pensée dont il suffit d’évoquer les noms -Yves Montand, Simone Signoret, Jorge Semprún, Salvador Allende, Arthur et Lise London, Chris Marker, Romain Gary- pour faire comprendre que Costa Gavras a été nourri des plus grands rêves de notre époque, comme de ses combats les plus rudes.
Anna CHAIRMANN