Publié le 3 juin 2018 à 23h59 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 18h49
Coup d’envoi au Parc Chanot du 35e Congrès de Médecine et Santé du travail. Du 5 au 8 juin plus de 3 500 personnes sont attendues au Palais des Congrès de Marseille au parc Chanot. Au cœur des débats : l’impact de la loi de 2016 de réforme de la médecine du travail et ses conséquences. Quel changement cela a-t-il apporté dans le suivi individuel de la santé des salariés ?
Pour y répondre, c’est toute la sphère médicale de la santé au travail qui est réunie, ce qui conduit à évoquer la prévention qui s’impose désormais face à l’émergence de nouveaux métiers, de nouvelles façons de travailler avec la génération des écrans et des nouveaux managements, le toujours plus de rentabilité à produire, de performances à faire, de l’usage de nouveaux produits chimiques qui peuvent être dangereux à long terme, c’est aussi l’allongement de la durée de vie professionnelle avec une santé forcément plus fragile plus l’âge avance. Pour ne citer qu’un exemple : la tendinite liée aux gestes répétitifs qui empoisonne des milliers d’employés. La prévention des pathologies d’hypersollicitation périarticulaire dans différents domaines sera d’ailleurs largement abordée. Quant aux Chiffres de la santé au travail ils parlent d’eux-mêmes :
Sur les 1 213 686 déclarations d’accidents du travail, 167 000 sont liés à des troubles musculo-squelettiques, dont 2 300 cas de lombalgies supplémentaires chaque année depuis 10 ans. À quoi s’ajoute 110 141 déclarations de maladies professionnelles et 10 000 affections psychiques reconnues en 2016, soit 3 fois plus de demandes qu’en 2011.
Ce congrès est co-organisé par la Société Française de Médecine du Travail, la Société de Médecine du Travail Paca et le service hospitalo-universitaire de Médecine et santé au travail d’Aix-Marseille, avec la participation du réseau Présanse.
Christine LETELLIER
