Publié le 14 juin 2018 à 23h00 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 18h51
Il y a quelques jours, Alain Robert, le Président directeur général de Distilleries et Domaines de Provence recevait ses convives au restaurant «Les Saisons», rue Sainte Victoire à Marseille, autour d’un déjeuner « Henri Bardouin » concocté par le chef Julien Diaz en respectant un accord mets-pastis des plus élégants. Il faut dire que cet alcool, né du côté de la montagne de Lure, n’en finit pas de séduire par sa fraîcheur et son côté fleuri élégant. L’occasion pour le PDG de la maison de mettre en avant les excellents résultats obtenus par un pastis qui affiche des progressions de ventes exceptionnelles : + 10% en 2015, + 8% en 2016 et + 16% en 2017. Soit 34% de progression, 600 000 cols commercialisés en 2017 dont un tiers à l’export. Une bonne santé qui permet à l’entreprise de progresser et de se moderniser, un nouvel alambic ayant été inauguré en avril dernier en présence de Christophe Castaner et de Renaud Muselier. A l’heure ou le «géant» Ricard introduit un pastis aux plantes sur le marché, Henri Bardouin augmente ses capacités de production… Une concurrence qui ne fait pas frémir Alain Robert convaincu d’être celui qui, avec 65 plantes et quelques ingrédients, propose aux consommateurs «un pastis qui se déguste, l’authentique pastis d’avant-guerre». Et de poursuivre : «Chacun peut trouver sa place sur ce marché. C’est le goût du consommateur qui décide ! » Un pastis «grand cru» qui pour l’été a revêtu un costume élégant pour habiller 35 000 bouteilles numérotées a se procurer dans leur étui « écrin » auprès des cavistes et des épiceries fines. Un pastis qui a parfaitement accompagné les créations de Julien Diaz, notamment un poisson mariné au sel et agrumes, transparence cardamome, réglisse, sauge servi en entrée.
Michel EGEA
Attention l’abus d’alcool est dangereux pour la santé