Publié le 30 décembre 2022 à 8h05 - Dernière mise à jour le 5 janvier 2023 à 12h31
Le Roi est mort, vive le Roi ! «Je vous parle d’un temps/ Que les moins de vingt ans/ Ne peuvent pas connaître…», chantait Charles Aznavour en 1965, trois ans après la deuxième Coupe du Monde gagné par le Brésil et Pelé au Chili.
La mauvaise nouvelle est tombée hier soir. On l’appréhendait depuis plusieurs jours. À 82 ans, Edson Arantes do Nascimento est monté au Paradis des footballeurs rejoindre Diego Maradona et les plus grands joueurs qui ont fait l’histoire du football.
J’avais 12 ans en 1970 quand se déroula au Mexique la neuvième Coupe du Monde. Le 21 juin, la finale au stade Azteca de Mexico entre le Brésil et l’Italie se joua devant 10 7412 spectateurs qui avaient les yeux de Chimène pour le Brésil de 1970 présenté comme étant l’équipe du vingtième siècle. Dix-huitième minute de jeu, centre de Rivelino et coup de tête puissant de Pelé qui saute au-dessus de la défense italienne pour ouvrir le score. Je sautais de joie devant le vieux poste de télévision qui retransmettait en direct le match sur la première chaîne de l’ORTF.
De Santos en passant par l’équipe nationale et le New York Cosmos, le roi Pelé a inscrit 1 281 buts selon la Fifa qui l’a élu joueur du vingtième siècle. Pied gauche, pied droit, jeu de tête, dribbles, feintes, frappes puissantes et précises, penalties… le registre technique du Roi Pelé , triple champion du monde et plus grand footballeur de tous les temps, était complet. On ne peut que le remercier pour ses exploits et les moments de joie et d’émotion vécues au Maracanã et sur tous les terrains du monde où il a joué.
Gilbert DULAC