Publié le 2 janvier 2023 à 16h17 - Dernière mise à jour le 5 janvier 2023 à 12h25
En cette période de forte tension hospitalière, le ministre de la Santé et le ministre de l’Intérieur ont demandé, dans un courrier du 22 décembre, aux préfets et aux directeurs d’agences régionales de santé d’organiser, s’ils l’estiment nécessaire, le renfort des associations agréées de sécurité civile pour certains transports non urgents de patients.
La Protection Civile s’est immédiatement mise en disponibilité pour répondre à ces demandes, qui se déclinent de trois manières :
-Renfort aux Services d’Accueil des Urgences (SAU) : présence de secouristes dans le hall d’accueil des urgences pour répondre à des demandes pratiques du personnel médical : aide au tri des patients, écoute psychologique, assistance à l’installation sur les brancards et les chaises…
-Transports non médicalisés inter-hospitaliers.
-Retour à domicile non médicalisés.
Ces missions se tiennent auprès de patients ne nécessitant pas de surveillance médicale. Celles nécessitant des compétences médicales restent dans le périmètre des professionnels de santé. Près de la moitié de la centaine d’associations de Protection Civile que compte le territoire français ont d’ores et déjà été sollicitées et mis en place au moins l’une de ces missions.
La Protection Civile intervient en renfort exceptionnel et son action est complémentaire avec les autres services. «Elle intervient sur des créneaux horaires où les moyens habituels ne sont pas suffisants ou bien dans des zones identifiées où ils manquent temporairement. Ce renfort participe à la réduction du temps d’attente aux urgences et permet de les désengorger plus rapidement. Les 32 000 bénévoles et secouristes de la Protection Civile représentent une « réserve citoyenne » capable répondre très rapidement, avec les moyens humains et matériels nécessaires, aux situations de crise sur l’ensemble du territoire français.»