Publié le 19 septembre 2018 à 10h36 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h46
Quel bout en train ce Gérard, quel phénomène !
Hier matin en se réveillant que s’est-il dit, que s’est il passé dans sa tête, dans son crâne de septuagénaire pour prendre cette décision et l’annoncer, tout de go, dans une interview à l’Express ? Nous ne le serons jamais puisque lui-même doit certainement l’ignorer tant cette annonce est décalée des responsabilités qui lui incombent. Bref, un sacré bout en train ce Gérard puisqu’il est capable d’annoncer sa démission du ministère de l’Intérieur pour tenter de reconquérir la mairie de Lyon. Nous, communs des mortels, n’aspirons qu’à une chose : prendre la retraite et aller taquiner la rascasse sur la Côte Bleue puis rentrer au bercail pour prendre le goûter avec les petits enfants. Eh oui que voulez vous nous, les non indispensables, pensons à nous retirer et non à prendre, à reprendre, à ne pas perdre, à ne pas laisser à d’autres le pouvoir ! Et Gérard ne déroge pas à la règle même à 71 ans …
Pas meilleur que ses prédécesseurs, pas pire non plus. Gérard Collomb quitte le navire alors qu’il mettait en place une politique semblant être à même d’apporter des résultats.
Visiblement Macron et son staff avait mis un terme à la politique du chiffre et semblaient vouloir que les uniformes réinvestissent la rue afin de s’inquiéter de ce qu’il s’y déroule.
Un retour aux fondamentaux en fait, une police là où elle aurait toujours dû être, là où elle aurait toujours dû porter assistance à une population en souffrance. Le recrutement de gardiens de la paix avait repris et même si les derniers candidats ont été recrutés à 7/20 de moyenne afin de remplir les écoles de police qui, contrairement à ce qu’affirme la presse, peinent à avoir des candidats, il faut reconnaître que des flics sont embauchés. Et tant pis si dans leurs procès-verbaux et autres actes de procédure ils écriront papa avec trois p et affirmeront que 6 multiplié à 7 donne 56, l’essentiel n’est-il pas d’avoir du flic dans la rue ?
Mais cessons de polémiquer car, en cette période si difficile que traverse notre société, il me paraît plus important de négliger la démission annoncée du ministre de l’Intérieur que de se pencher sur la réalité de ces quartiers abandonnés depuis une vingtaine d’années par l’indispensable Nicolas Sarkozy obnubilé par une répression massive ayant anéanti le service public de qualité. Gérard lui, ne pense qu’à la capitale des Gaules jusqu’à nous faire douter de sa véritable motivation à accepter, en son temps, le poste de ministre de l’Intérieur. Je vous avoue que je ne comprends pas, je ne comprends même rien à cette démission et je m’inquiète encore de voir arriver à ce poste un incapable motivé par l’ambition plutôt que par la remise sur pied d’une institution moribonde : la police !
Il semble que les ambitions personnelles priment sur le service rendu à la nation ou, dans le cas présent, que les capacités intellectuelles et cognitives de son altesse ne peuvent plus lui permettre d’assurer sa fonction. Dès lors, il vaut mieux en effet qu’il aille nuire à nos amis Lyonnais qu’à l’ensemble du pays. Désolé pour les Lyonnais mais bon … chacun sa merde comme on dit à Marseille ! Mais, sans être un grand visionnaire ou même un fin stratège politique, j’avais prédit que la démission de Nicolas Hulot allait en entraîner d’autres et visiblement je ne me suis pas trompé. Flessel, Collomb … Les rats quittent le navire et nous nous allons une fois de plus rester comme des idiots à se forcer à apprendre les patronymes des nouveaux ministres alors que nous ne connaissons toujours pas les autres. D’ailleurs on s’en moque puisque annoncer comme des cadors ils ne sont que des succédanés de leurs vieux prédécesseurs dont nous voulions tant nous débarrasser tant ils avaient occupé la scène politique depuis notre plus tendre enfance. Nous n’avons évidemment pas gagné au change en récupérant des illustres inconnus ou des ministres obsédés par des postes de maires. Je vous le répète je n’y comprends plus rien ou alors je n’ai en fait jamais rien compris ! Moi aujourd’hui, je vais à la pêche à Carry-le-Rouet pour tenter de capturer quelques petits poissons en attendant ma retraite. Moi je ne suis pas et ne serai jamais ministre de l’Intérieur !