Publié le 5 mars 2023 à 20h27 - Dernière mise à jour le 8 juin 2023 à 14h38
En s’inclinant à domicile face à Vannes qui n’avait jamais pris de point au cours de ses déplacements des années précédents à Aix-en-Provence, les Noirs ont annihilé les effets positifs de quatre matchs sans défaite.
«Si nous ne battons pas Vannes, la victoire face à Biarritz n’aura pas servi à grand-chose…» En conférence de presse d’avant match, jeudi dernier, Mauricio Reggiardo plantait le décor… Et vendredi soir, après la défaite 20-35 de ses hommes face aux Bretons, le manager général avait perdu le sourire. En chœur avec le capitaine Alexandre Flanquart il reconnaissait que cette défaite faisait mal, voire très mal. Et d’analyser les carences de son équipe dont on s’était pris à rêver, après le « match dit référence » face à Biarritz, qu’elle pouvait enchaîner sur la vague du succès.
C’était sans compter sur une remarquable équipe de Vannes, venue pour faire la différence, qui allait remettre sous l’eau les têtes aixoise à toutes les lignes, depuis une défense qui n’a pas su se dresser face à l’adversité et à la rugosité jusqu’à l’attaque qui a cruellement manqué de réalisme, de précision et d’efficacité.
Résultat des courses, Vannes repasse devant Provence Rugby (+ 2 points) qui figure en 9e position à 5 points de la sixième place. Cette sixième place objet de toutes les convoitises et, surtout, objectif avoué des Aixois. Pour le coach argentin tout est encore possible ; il reste encore sept matchs qu’il faudra, selon Reggiardo, prendre comme «des matchs de coupe à élimination directe». Un chantier qui ne portera ses fruits que si les Noirs arrêtent de souffler le chaud et le froid ; ce qui semble être difficile pour eux… Premier élément de réponse dans moins de deux semaines en déplacement à Rouen.
Michel EGEA
