Publié le 10 octobre 2018 à 18h55 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h46
Au cours du Conseil municipal de Marseille de ce 8 octobre, il a été question d’une évolution économique positive soulignée lors de l’intervention de Didier Parakian (LR) en charge de l’Économie et, des écoles Pailleron mises en exergue par la sénatrice Samia Ghali, groupe PS qui invite dans ce cadre à étudier les propositions d’un groupe d’architectes plutôt qu’une opération de destruction-reconstruction dans le cadre d’un PPP. Souhaite que soit étudiée la possibilité d’une réhabilitation lourde de ces écoles. «Selon ses professionnels du bâtiment si une telle hypothèse se révélait réalisable cela permettrait d’économiser de 30 à 40 % », précise-t-elle
«Au premier semestre 2018, 68 entreprises françaises et étrangères se sont installées sur notre territoire, accompagnées par Provence Promotion, l’agence de développement économique de la métropole et de la CCI Marseille-Provence», annonce Didier Parakian qui se félicite de ces chiffres. Précisant que ces nouvelles entreprises «vont créer 1 500 emplois sur trois ans. C’est une hausse de 13% par rapport à l’année précédente». De fait pour l’élu: «Tous les voyants sont au vert». Évoque encore le baromètre EY de l’attractivité, publié cet été: «Il montre que Marseille a progressé de trois points cette année dans l’opinion des investisseurs étrangers». Cite entre autres l’américain Shone, l’indien Infosys, le mexicain Novahubs, le sud-africain HL Hall and sons et autres entreprises françaises comme «quelques-unes de nos nouvelles pépites». Souligne également que l’Occitane en Provence vient d’installer un incubateur au sein de la Cité de l’innovation et des savoirs «là-même où Ze Box, l’incubateur de CMA CGM vient d’être inauguré».
Samia Ghali pour sa part revient sur les écoles Pailleron : «C’est vrai qu’elles posent problème. Moi même, un peu naïvement, j’ai cru que la démolition était la seule solution. Jusqu’à ce que je découvre ce collectif qui travaille sur un projet alternatif plus économe et pragmatique». Demande au maire qu’une réunion soit organisée avec ce collectif. Jean-Claude Gaudin de lui répondre: «Ma hantise est qu’un grave accident se produise dans un de ces établissements». Puis de se déclarer favorable à une une rencontre avec les mairies de secteur. Une réponse qui n’est «pas suffisante» pour Samia Ghali qui indiquera plus tard sur son compte twitter «Je veux que ce contre projet soit entièrement étudié par la ville de Marseille. Avec le collectif, les parents d’élèves, les enseignants, nous y parviendrons…».
Michel CAIRE