Marseille. Hommage aux 8 victimes du drame de la rue de Tivoli

Publié le 16 avril 2023 à  21h14 - Dernière mise à  jour le 6 juin 2023 à  17h42

L’appel à un hommage a été lancé sur les réseaux sociaux hier en fin d’après-midi. L’association « Marseille en colère » pensait rassembler une trentaine de personnes. Plusieurs centaines étaient au rendez-vous.

C’est Marseille qui pleure

(Photo Joël Barcy)
(Photo Joël Barcy)
Une semaine après le drame, plusieurs centaines de personnes ont rendu hommage aux victimes (Joël Barcy)
Une semaine après le drame, plusieurs centaines de personnes ont rendu hommage aux victimes (Joël Barcy)
(Photo Joël Barcy)
(Photo Joël Barcy)

Certains ont vécu le drame de la rue d’Aubagne voilà près de cinq ans, d’autres habitent le quartier. Quelques-uns viennent de plus loin pour témoignager de compassion ou de solidarité. Pour Martine, nièce d’Antonietta, l’une des huit victimes: «On est tous en deuil, c’est Marseille qui est en deuil. Marseille qui pleure sur ses catastrophes. Il ne faut plus jamais que ça arrive ». Martine souhaite aussi remercier les marins-pompiers et le conducteur de la grue qui a permis qu’on « retrouve nos proches pour faire notre deuil ». Pour Fabienne De Ferry membre de l’association « Marseille en colère » qui comprend les délogés de la rue d’Aubagne « le plus important c’est d’être dans le recueillement après les polémiques, apaiser tout le monde et être en paix surtout ». Pour les habitants du Camas, la vie ne sera plus comme avant « On sent beaucoup de tristesse » note Nicole Mouret qui habite à proximité de la rue Tivoli. <video45119|center>

Un élan solidaire

L’appel à cet hommage aux victimes a été lancé par Kaouther Ben Mohamed, la présidente et fondatrice de l’association «Marseille en colère». «C’est un élan citoyen spontané. Il a paru important aux personnes déplacées de la rue d’Aubagne de montrer leur solidarité aux familles des victimes meurtries dans leur chair, aux personnes qui ont été évacuées et aux habitants du quartier qui ont été traumatisés. Même si cet effondrement ne relève pas des mêmes causes que la rue d’Aubagne il réveille les mêmes traumatismes», explique-t-elle avant de préciser: «Je suis surprise par le nombre de personnes présentes, ça répond à un besoin de se rassembler. Marseille est la capitale de la Méditerranée et en Méditerranée on a besoin de se toucher la main, de se regarder. Ce rassemblement vise à dire vous n’êtes pas seuls. On est là aujourd’hui mais on sera encore là demain quand l’émotion sera retombée» <video45120|center> Actuellement plusieurs dizaines de personnes n’ont pas encore pu regagner leur domicile. Reportage Joël BARCY

Diaporama Joël BARCY

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