Publié le 19 octobre 2018 à 12h11 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 19h08
La raison ? Il n’y a pas à Marseille de transports collectifs dignes du 21e siècle et de la 2e ville de France. Le tramway superpose deux lignes de métro dans l’hyper centre et rien au Nord, rien au Sud, pas grand chose à l’Est. Aucun métro, ni tramway, aucun parking de dissuasion en périphérie de la ville qui offrirait une alternative. La devise de la municipalité marseillaise : “Entrez chers automobilistes ! Vous serez ponctionnés par les privés qui gèrent les parkings. Idem pour les horodateurs. Et si vous fautez, vous serez encore ponctionnés par des entreprises privées qui rôdent et par la fourrière maintenant privée et refaite à neuf par l’argent public des contribuables“. La preuve par les réalisations (tunnel Prado-Sud) et les projets (tunnel Schloesing) qui visent à alimenter l’axe à péage du Prado-Carénage.
Elle n’est pas belle la vie à Marseille ?
Après une augmentation exponentielle du prix des carburants, voilà encore de quoi prendre dans la poche de celles et ceux dont la voiture est parfois essentielle pour travailler ou avoir une vie sociale…sans pour autant que les routes soient décongestionnées et nos poumons aérés. Macron nous pollue dans tous les sens du terme et la majorité municipale l’accompagne avec la privatisation de tous les biens publics (écoles, Vélodrome, parkings, eau, espaces publics, sécurité, hôpitaux…)
Il y a urgence à changer de politique et je soutiens tous les mouvements citoyens qui résistent et proposent des alternatives progressistes, humaines et écologistes.»