Ligue Europa. OM 1 – Lazio Rome 3: L’élimination se précise

Publié le 26 octobre 2018 à  11h55 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  19h08

Dimitri Payet a inscrit un joli coup franc (Photo Wallis.fr/Laurent Saccomano)
Dimitri Payet a inscrit un joli coup franc (Photo Wallis.fr/Laurent Saccomano)
Luiz Gustavo est pris au marquage par deux défenseurs romains (Photo Wallis.fr/Laurent Saccomano)
Luiz Gustavo est pris au marquage par deux défenseurs romains (Photo Wallis.fr/Laurent Saccomano)
Si Rudi Garcia et ses joueurs voulaient se rassurer avant de recevoir le Paris Saint Germain dimanche prochain en Ligue 1, c’est raté. Battu sèchement, hier soir, à l’Orange Vélodrome, les Marseillais sont passés complètement à côté de leur match. Steve Mandanda ratait sa sortie sur un corner, l’ancien monégasque Wallace en profitait pour ouvrir le score d’un coup de tête. A l’heure de jeu, Felipe Caicedo profitait d’un contre rapide et doublait le score pour la Lazio. En fin de match, Marusic laissait Mandanda sans réaction sur une frappe enroulée. Réaliste, Garcia estime que «l’OM est quasi éliminé de la Ligue Europa. Mais je garde espoir, tant qu’il reste une chance sur un plan mathématique. Techniquement, dans les relations et dans les courses, on était loin de ce qu’on sait faire. On doit faire beaucoup plus dans le combat, et du combat, on en aura au programme dimanche !» Le capitaine, Dimitri Payet qui a inscrit un beau coup franc, souligne que «le niveau était plus élevé, mais l’équipe n’a pas su se hisser à ce niveau. Le prochain match, c’est Paris. Il va falloir faire un gros match si on veut prendre des points.» Paris justement, la page de la Ligue Europa tournée, le PSG est déjà dans les esprits des joueurs et des supporters. Si les Olympiens effectuent le même match, ils seront mangés tout cru par l’ogre parisien qui, malgré le match nul concédé face à Naples en Ligue des Champions mercredi soir au Parc des Princes (2-2) est favori. Il reste trois jours à l’équipe pour panser les plaies de la gifle reçue face à Rome et se remettre la tête à l’endroit, sous peine de subir un nouvel échec.
Gilbert DULAC

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