Dans le cadre d’une mobilisation européenne une manifestation se tiendra ce dimanche 1er octobre à 14 heures, sous l’ombrière du Vieux Port, à Marseille.
La république séparatiste autoproclamée du Haut-Karabakh a annoncé jeudi sa dissolution au 1er janvier 2024, plus de 30 ans après sa création et une semaine après une offensive victorieuse de l’Azerbaïdjan ayant poussé quelque 100 000 personnes à fuir.
Les images provenant du Haut-Karabagh sont terribles. Elles montrent un flot ininterrompu de voitures de familles arméniennes fuyant leurs terres ancestrales, laissant quasiment tout derrière elles. Après des mois de blocus, l’armée azérie a lancé une opération militaire d’envergure, à la mi-septembre visant à vidé le Haut-Karabagh de sa population arménienne. Julien Harounyan, co-président du CCAF Marseille-Provence indique : «Lorsque le blocus s’est mis en place 500 organisations arméniennes ont décidé d’organiser des manifestations d’ampleur dans 17 pays d’Europe, ce dimanche 1e octobre, dont une Marseille. Il est plus que temps de réagir. En même pas une semaine 100 000 Arméniens sur les 120 000 qui vivaient en Arstakh ont dû fuir. Alors les mots, les condamnations ne suffisent plus. Il faut des actes forts d’où l’importance de cette manifestation car, une réunion, prévue de longue date, se tiendra le 5 octobre en présence de Charles Michel, le président du conseil européen, Olaf Scholz, le chancelier allemand, le Président Emmanuel Macron et le Premier ministre arménien Nikol Pachinian et le Président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev. Une rencontre qui a été obtenue par l’Union Européenne et que les Azéris ont préparé en envahissant l’Arstack ». Alors ces manifestations ont pour but de faire entendre aux pays européens que, dans une indifférence absolue, un génocide se met en place. Et là, personne ne pourra dire qu’il ne savait pas.
Michel CAIRE