Publié le 10 janvier 2019 à 22h44 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 12h43
Je veux faire de Marseille une capitale économique méditerranéenne…
Les premiers mots de Bruno Gilles ont été pour «l’actualité dramatique de l’année qui vient de se terminer». «Elle nous impose deux choses, poursuit-il, l’humilité et l’efficacité. L’humilité de se souvenir des victimes, et de partager la peine des familles. L’efficacité dans la responsabilité d’une action durable, pour que la fracture sociale et le chômage ne soient plus des fléaux impossibles à combattre». Puis, il en vient à son projet qui, outre la préservation du patrimoine met en exergue deux autres problématiques auxquels il entend répondre: «Repenser celle du quotidien en modernisant la Ville pour y vivre mieux car la qualité de vie sera au cœur de nos actions.» Et enfin affirme vouloir faire de Marseille «une terre d’innovation, attractive économiquement». «Marseille, insiste-il, doit créer les conditions au développement et la croissance des entreprises, d’accueillir de grands groupes, de favoriser ses entreprises locales et permettre à nos jeunes de s’épanouir, d’avoir des débouchés, un
avenir. Pour cela, je veux une ville incitative, un territoire démonstratif, une ville qui n’oppose pas développement économique et écologique, une ville qui met en avant ses entrepreneurs, ses start-up, une ville qui libère les énergies, encourage les talents, une ville qui crée des opportunités, une réussite qui profitera à tous. Je veux faire de Marseille une capitale économique méditerranéenne, reconnue au niveau national et international…»
Michel CAIRE