Les 9 et 10 novembre se tiendront les dernières séances de la négociation de la convention d’assurance chômage. Jean-Marc Coppola – adjoint au maire de Marseille en charge de la culture annonce apporter son soutien aux professionnel.le.s du spectacle et de l’audiovisuel : «Pour leur garantir des conditions de travail dignes et épanouissantes…»
Il rappelle dans un communiqué: «Le 27 octobre dernier, un premier accord a été signé entre les organisations syndicales représentatives de l’ensemble des professions du spectacle vivant et enregistré et la fédération des employeurs du spectacle. Cet accord maintient les droits des intermittent.te.s, technicien.ne.s et artistes, et les améliore. Il prévoit également l’ouverture rapide de négociations sur des sujets de fond, tels que la lutte contre le travail illégal, l’auto-entreprenariat forcé et le recours abusif au CDD, et l’amélioration de l’indemnisation des arrêts maladie.» «Cet accord, unanime dans le secteur du spectacle, poursuit-il, avant d’être validé au niveau interprofessionnel et gouvernemental, doit être accepté par le Medef, qui exige de son côté une réduction des dépenses des intermittents de 15 % pour 2026, ce qui est impossible, sauf à augmenter les cotisations ou à réduire les allocations. Ou voir disparaître des salarié.e.s de ces secteurs», dénonce-t-il.
Les 9 et 10 novembre se tiendront les dernières séances de la négociation de la convention
d’assurance chômage. Jean-Marc Coppola prévient: «Cette semaine est donc une semaine d’action des professionnel.le.s du spectacle et de l’audiovisuel, pour défendre leurs droits et continuer à travailler sur le renforcement des politiques en faveur de l’emploi stable et durable dans le secteur. C’est un combat qui nous concerne toutes et tous, d’abord parce que nous nous devons de soutenir celles et ceux qui créent, pour leur garantir des conditions de travail dignes et épanouissantes, mais aussi parce que ce combat rejoint celui contre toutes les régressions sociales et contre la casse de l’assurance- chômage.» Et d’insister: «Le monde de la culture est déjà suffisamment en difficulté faute de moyens publics de l’État
insuffisants, pour ne pas ajouter de la précarité à la précarité. Je soutiens les revendications portées par les artistes et technicien.ne.s du spectacle vivant et de l’audiovisuel.»
La rédaction