Publié le 22 janvier 2019 à 10h34 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 20h44
Julien Denormandie, le ministre du logement, est à Marseille ces 21 et 22 janvier. Une troisième visite depuis le drame de la rue d’Aubagne lors de laquelle il a avancé, comme mots d’ordre «coordination et mobilisation». Alors qu’il juge la situation toujours «préoccupante» avec environ 1 300 personnes en attente de relogement. S’il n’est pas opposé, par principe, à la réquisition il juge ce dispositif long et donc inadapté à l’urgence de la situation. Il se prononce plutôt en faveur de la mobilisation du secteur privé, du logement social et des assurances. Il se réjouit ainsi d’avoir obtenu de propriétaires privés de la rue de la République, «plus de 75 logement, qui, à très court terme, vont être fléchés pour les sinistrés de la rue d’Aubagne», à des loyers adaptés. «75 logements, c’est une goutte d’eau mais c’est surtout un premier pas très important». Au programme de sa visite marseillaise, une rencontre avec les bailleurs sociaux puis avec les assureurs «pour qu’ils puissent accélérer le versement des indemnités». Ce mardi 22 janvier se tient le 2e comité de suivi pour la reconstruction du centre ville de Marseille. Rappelle que l’État, fin novembre, a mis 240M€ pour «accélérer» et «renforcer» ce chantier soit le tiers réclamé par Martine Vassal pour les 600M€ qu’elle met sur la table au titre de la métropole. Le ministre avertit, ce chantier de rénovation du centre-ville prendra du temps… Entretien julien_denormandie_21_01_19.mp3 Pour Samia Ghali, sénatrice PS, seul «l’État agit». Elle dénonce: «L’absence de volonté politique de la ville de Marseille». samia_ghali_21_01_19-2.mp3 Propos recueillis par Mireille BIANCIOTTO