Publié le 23 janvier 2019 à 19h19 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 20h44
«Nous sommes plus de 1 200 réunis au Palais de la Bourse pour les vœux du monde économique, nous n’avons jamais été aussi nombreux preuve que, dans des périodes qui peuvent paraître compliquées nous savons nous rassembler», lance Jean-Luc Chauvin, le président de la CCI Marseille-Provence. A ses côtés Monique Cassar, présidente de la délégation 13 de la Chambre de métiers et de l’artisanat de région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Patricia Blanchet vice-présidente de l’U2P, Johan Bencivenga, président de l’UPE 13, Alain Gargani, président de la CPME 13 et Claude Rossignol, président de la Chambre d’agriculture 13. Tous aurons deux minutes pour formuler leurs vœux pour la nouvelle année.
Jean-Luc Chauvin parle d’une année charnière pour la Chambre et, au-delà, pour le pays qui, à ses yeux, «a besoin d’un nouveau contrat social». Rappelle que la CCIMP met à disposition du monde économique du territoire une plateforme dès le début du mois de février, «afin qu’il se fasse entendre dans le cadre du Grand débat national». Et précise que 15 réunions de concertations seront également organisées sur le territoire. Puis de formuler le vœux «que l’on voit grand et loin pour nous imposer dans la compétition internationale». Pour Monique Cassar l’enjeu est de travailler encore plus dans la proximité, «que notre chambre des métiers soit toujours plus utile, permette aux artisans d’être soutenus et reconnus». Et de remercier le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur «qui nous a donné des fonds afin de permettre aux artisans de faire face à la baisse d’activités liée aux mouvements sociaux». Claude Rossignol plaide en faveur du travail en commun avec la CCIMP, la Chambre des Métiers: «pour œuvrer en faveur de la simplification administrative et redonner du sens à nos corps intermédiaires: chambres, syndicats, collectivités». Concernant le Grand débat il ne cache pas son inquiétude: «Il ne faut pas que son compte-rendu soit un grand n’importe quoi, il faut entendre le monde économique». Alain Gargani souhaite «une année apaisée, positive et collaborative». Il invite à continuer «de voir le verre à moitié plein». Et cela même «si nous souffrons, si nos commerçants sont en danger. Les gilets jaunes ont pourri la vie des entrepreneurs. Il faut sortir très vite de ce mouvement». Il forme le vœux de voir «une administration bienveillante avec nos entreprises». Il en vient à la dimension collaborative. «Le monde a changé. Il faut co-construire sinon les phénomènes conflictuels vont revenir». Patricia Blanchet souligne à son tour l’importance des corps intermédiaires «qui doivent reprendre toute leur place». Avant de lancer que «l’économie de proximité doit être au cœur de de tous les projets ». Johan Bencivenga rappelle que cette année est celle du 150e anniversaire de la naissance, à Marseille, du syndicalisme patronal. Une invitation à regarder vers le passé «mais sans mélancolie, pour préparer le futur car nous sommes à la fin d’un cycle sur le plan institutionnel, social… Nous devons travailler pour les 150 prochaines années».
Michel CAIRE