Ligue1. OM 1 – Lille 2: L’OM en mode cauchemar

Publié le 26 janvier 2019 à  14h44 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  20h46

Mario Balotelli saute plus haut que les défenseurs lillois et réduit le score dans le temps additionnel (Photo Guillaume Ruoppolo/Wallis.fr)
Mario Balotelli saute plus haut que les défenseurs lillois et réduit le score dans le temps additionnel (Photo Guillaume Ruoppolo/Wallis.fr)
«Noir c’est noir», chantait Johnny Hallyday qui poursuivait son tube des années soixante en précisant qu’«il n’y a plus d’espoir». Est-ce qu’il y a encore un espoir de voir cette équipe olympienne participer la saison prochaine à la Ligue des Champions ? La huitième défaite des joueurs de Rudi Garcia, hier soir, face aux Lillois, malgré un sursaut à Caen dimanche dernier, met les Marseillais en ballotage défavorable dans la course aux places qualificatives pour la plus belle des coupes d’Europe. «Rien ne nous a été épargné», déclarait Rudi Garcia en conférence de presse. Le déroulement du match confirme la pensée de l’entraîneur. Le recours au VAR (assistance vidéo de l’arbitrage) refusait l’ouverture du score pour l’OM par Radonjic et permettait ensuite à l’arbitre d’accorder un penalty à Lille qui ouvrait le score par Nicolas Pepe à la fin de la première mi-temps. Le match était interrompu par l’arbitre, Amaury Delarue, en deuxième mi-temps pendant trente huit minutes pour le jet d’un pétard sur la pelouse, et Florian Thauvin était expulsé sur un carton rouge direct pour une faute grossière sur un défenseur lillois. Malgré la réduction du score par Mario Balotelli entré en jeu à dix minutes de la fin du temps réglementaire, l’OM s’inclinait pour la deuxième fois de la saison à l’Orange Vélodrome. Ajoutez à ce nouvel échec, la grève des encouragements d’une partie des supporters pendant les dix premières minutes du match et les slogans demandant la démission de Rudi Garcia et des dirigeants ; vous avez tous les ingrédients d’une triste soirée. Sans oublier la menace de lourdes sanctions qui pèsent sur le club à cause du jet d’un pétard sur la pelouse qui a provoqué l’interruption du match. Sous les yeux de Franck Mac Court dubitatif du haut de son siège en tribune présidentielle, le club est encore aujourd’hui la risée de la France après l’humiliation de l’élimination en Coupe de France contre les amateurs d’Andrézieux.
Gilbert DULAC

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