Ce jeudi 23 novembre, la ville d’Aix-en-Provence a reçu le colloque d’adaptation au changement climatique et la mobilisation citoyenne. Ce colloque était organisé par des agents engagés de la Région Sud, l’Ademe, le Cerema, l’Office français de la Biodiversité et le Grec Sud. La ville d’Aix-en-Provence a été choisie pour accueillir cet événement, à la suite de la décision du jury du Label régional Territoire Durable le 14 mars 2023.
Ce séminaire s’adressait à des agents de collectivités, mais était ouvert à tous. 150 personnes se sont déplacées. Il s’est articulé autour de plusieurs conférences et prises de parole où l’implication citoyenne est au cœur de la démarche.
Eric Chevalier, adjoint au maire délégué à la réglementation de la circulation et du stationnement, voirie, aménagement, mobilité douce et du Plan Vélo, représentant Sophie Joissains maire d’Aix-en-Provence, souligne l’importance «d’associer les citoyens en continu aux projets menés par la Ville et de leur permettre de prendre part aux décisions, notamment à l’aide des réunions publiques.» Pour rappel, «la ville d’Aix-en-Provence s’inscrit véritablement dans une démarche durable et mène des projets en ce sens. C’est aussi 70% d’espaces naturels, et un développement équilibré face aux enjeux environnementaux. Elle est une ville à taille humaine où la déambulation tient une place centrale.» Aix-en-Provence a créé un Parc Naturel Urbain (PNU) long de 4,7 km. Conjugaison d’espaces urbains et naturels, il incite aux déplacements piétons et à vélo.
L’aménagement de la Ville et son adaptation dans un contexte réchauffement climatique «est aujourd’hui une priorité. Avec la végétalisation des 76 cours d’écoles, la plantation de près de 3000 arbres ou encore la création d’un parc naturel urbain, la municipalité conduit de nombreux projets en ce sens.»
Aix-en-Provence a également été choisie comme ville pionnière pour mettre en place le projet Airfresh, labellisé par l’Europe. «Avec ce projet, 400 arbres ont été plantés aux Milles.»
Après une expérimentation concluante, la Ville instaure les rues scolaires. «Ces artères interdites aux voitures aux heures d’entrée et de sortie des classes complètent un dispositif visant à apaiser les abords des écoles et réinventer la ville.»