Publié le 28 janvier 2019 à 11h35 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 20h46
L’effet «Waouh» évoqué par Jean-Luc Chauvin, le président de la CCI Marseille Provence fonctionne à plein lorsque l’on arrive au 30e et dernier étage de la Tour La Marseillaise. Situé aux deux derniers étages, le « Sky Center » -qui sera inauguré ce lundi- occupe près de 2 300 m² avec au 29e 1 300m² de Centre d’affaires-coworking haut de gamme et au 30e étage 900 m² de salles de réunion et d’espaces de réception totalement modulables. «Ici, la vue porte loin, à la hauteur des ambitions de la Chambre», lance Jean-Daniel Beurnier, qui succède à la président du World Trade Center à Paul Chaffard. Il rappelle notamment que son prédécesseur, lors de ces cinq dernières années, «a transformé les locaux du City, dans le centre-ville et veillé à la vision de ce Sky Center sans oublier le développement du centre d’affaires de 350 m² situé sur l’avenue Georges V à Paris qui a ouvert en 2015». Un outil supplémentaire «pour un territoire classé dans le top 5 des territoires qui se développent en Europe», se félicite Jean-Luc Chauvin. Paul Chaffard, qui reste président d’honneur, revient pour sa part sur la genèse du projet: «En 2012 Jacques Pfister, (ancien président de la CCIMP NDLR), me demande de mener une étude sur l’évolution du World Trade Center qui occupait à l’époque 1 500m² dans l’immeuble CMCI». Les études ont conduit à recommander un projet mixte comprenant la revalorisation du site historique baptiser City center Vieux-Port «et, en parallèle, il a été décidé qu’un établissement complémentaire, très haut de gamme, prendrait place dans le lieu emblématique, au cœur de ce nouveau quartier d’affaires de Marseille qu’est le périmètre d’Euroméditerranéenne». Le projet est validé et il est demandé à Paul Chaffard de le réaliser. «Nous avons conservé le site historique car il cumule des avantages majeurs: une situation centrale, des facilités d’accès et de parking, une proximité avec les lieux touristiques, une communication directe avec un hôtel de grande capacité». Et ce site comprend désormais 800m² de centre d’affaires et coworking et 2600 m² d’espace de congrès et séminaire. Pour Jean-Daniel Beurnier: «Notre carré d’offres avec l’Espace Georges V, le Palais de la Bourse- dont nous avons pris en charge depuis le début de l’année la commercialisation et l’exploitation du grand hall, du salon d’honneur et de la salle des séances- le City Center et aujourd’hui le Sky Center, nous permet de nous démarquer grâce à un service complet et de qualité pour les événements et la location d’espace d’affaires haut de gamme ».
«Il faut arrêter de se sous-estimer, nous avons des points forts»
Jean-Luc Chauvin rappelle que la CCIMP est l’actionnaire principal du World Trade Center, il salue la précédente majorité de la Chambre pour cette opération: «C’est un outil de promotion à la hauteur de ce que l’on trouve dans les grandes métropoles et le lieu le plus simple pour démontrer ce qu’est ce territoire. C’est un lieu vitrine mis à disposition des entreprises du territoire, de la PME à l’entreprise de dimension internationale. il peut aussi servir à la métropole ou à Aix-Marseille-Université». Un dernier étage qui «peut accueillir 250 personnes en journée et jusqu’à 500 le soir». «Nous avons un certain nombre de retard sur ce territoire, lance-t-il, Il nous manque notamment des mètres-carrés de bureaux pour accueillir les siège régionaux Méditerranée-Europe-Afrique de grandes entreprises. Mais il faut arrêter de se sous-estimer, nous avons des points forts. Quel aéroport peut ainsi se réjouir d’ouvrir 21 nouvelles lignes? Un aéroport qui est le deuxième de France en matière de fret. Et nous pouvons espérer 20 millions de passagers d’ici 2030 si on travaille dès à présent sur l’accessibilité à l’aéroport». Benoît Vincent, le directeur du World Trade Center d’ajouter: «Nous avons prévu d’accueillir à terme près de 2 000 événements par an, que se soient des congrès, séminaires, conférences, des lancements de produits, défilés de mode, tournage de cinéma… soit près du triple de ce que nous avons réalisé avant 2015». «Et nous sommes aujourd’hui en capacité de lutter pour l’accueil de manifestations d’ampleur internationale», se félicite Paul Chaffard.
Michel CAIRE