Dans un monde où les ténèbres s’étendent chaque année un peu plus Fabien Ganizate vient d’organiser un allumage du chandelier de la tolérance organisé à l’occasion de la fête de Hanouka.
Un moment d’humanité organisé dans une brasserie à Marseille, le Columbia, le Columbia de la paix. Dans la salle des juifs, des chrétiens, des musulmans et des gens qui ne croient pas si ce n’est en l’Homme. Les premiers mots de Fabien Ganizate sont pour souhaiter la paix «Je veux la paix avec les Palestiniens. Je veux des discussions. Sans elles rien de possible. Je salue la présence de représentants de la communauté arménienne et j’en profite pour formuler le vœux qu’Israël reconnaisse le génocide arménien ».
Fabienne Bendayan, la présidente du Crif Marseille-Provence se félicite à son tour de voir réunis « toutes les religions, toutes les origines sont ensembles Et c’est peu dire qu’il fallait ce message d’espoir ». Le Rabbin Eliahou Altabe rappelle le miracle de Hanouka : « Une bougie qui ne devait brûler qu’un jour a brûlé pendant huit jours. Tous les jours la lumière l’emporte sur l’obscurité et la beauté de la lumière n’est jamais aussi grande que devant l’obscurité ».
« J’ai vu de la lumière alors je suis entré », lance le député Renaissance Didier Parakian qui ajoute : « Hanouka c’est la fête de la lumière, de la joie, des cadeaux. Le plus grand des cadeaux c’est celui d’être réunis ». Dans ce cadre, il explique qu’en tant que député il est le parrain d’un des otages israéliens retenus à Gaza : « Je formule le vœu qu’il soit libéré, retrouve sa famille ». Affirme : « Je crois au dialogue interreligieux ». Un dialogue qui est une des forces de Marseille. Dénonce la montée de l’antisémitisme : « Quand on touche un juif c’est la France que l’on touche ». Laure-Agnès Caradec, présidente d’Euromediterranée insiste sur l’importance de dialoguer, « dans le respect des différences, de la religion de chacun».
Le père Jean-Paul Sorragi, curé de l’Église de Saint-Giniez remercie « Fabien Ganizate pour ce rassemblement de paix, de dialogue, de compréhension, dans cette période d’événements tragiques ». Malick Amazi Corsu indique que plusieurs musulmans sont présents à cette manifestation : « Nous sommes dans la lecture de notre texte pas dans la folie. Et je prie pour que les jeunes Palestiniens comme Israéliens ne meurent pas à cause de fous qui disent n’importe quoi pour justifier leurs crimes ». Le général Galtier considère pour sa part : « Nous avons assisté le 7 octobre à un crime contre l’humanité. Aujourd’hui on recherche la paix, y compris par les armes. Et, après la paix viendra le temps de la justice et ceux qui se sont rendus coupables de crimes horribles seront jugés ».
Reportage vidéo Joël BARCY, rédaction Michel CAIRE