Blocage des agriculteurs: Réaction de Sophie Joissains, maire d’Aix-en-Provence

A la suite du blocage des agriculteurs, Sophie Joissains, maire d’Aix-en-Provence  indique dans un communiqué comprendre  « la colère des agriculteurs» et partager  «le désarroi des usagers de la route qui se rendent à leur travail ou doivent honorer des rendez-vous professionnels ou médicaux et qui se confrontent aux bouchons occasionnés par le mouvement de blocage des agriculteurs.»

Sophie Joissains maire d'Aix-en-Provence ©Philippe Maillé
Sophie Joissains maire d’Aix-en-Provence ©Philippe Maillé

Considère que la colère des agriculteurs «est profonde et multifactorielle. Elle ne peut se résoudre à un coup de baguette magique ou de parole providentielle. Leur situation doit néanmoins être prise en considération. Certaines mesures comptables ou fiscales
relèvent de l’urgence d’autres doivent trouver des solutions sur le fond et notamment au niveau européen.»
Cite le Premier ministre  qui «s’est efforcé de répondre à certaines revendications comme l’abandon d’une hausse des taxes du carburant pour les tracteurs, des mesures de simplification, ou l’engagement sur un renforcement du contrôle des industriels de l’agro-alimentaires sur l’application de la loi EGAlim…» Rappelle  toujours dans le communiqué que de nouvelles annonces sont attendues dans la semaine.

Sophie Joissains considère que « les revendications de nos agriculteurs sont sérieuses. Leur désespoir est profond. Nous devons tous faire preuve de patience car un tel conflit ne peut se résorber en quelques jours. Mais nous devons tous, collectivement, faire preuve de conscience.» Et demande «aux manifestants qui expriment leur colère de comprendre la situation des Aixois, totalement étrangers à leur sort, et de ne pas asphyxier l’économie de notre ville ou de provoquer des drames en retardant, par exemple, l’acheminement des secours. »

Elle remercie les Aixois «de comprendre le ras-le-bol de nos paysans condamnés à travailler 80 heures par semaine pour une misère. Ces paysans auxquels nous devons tant;

et de leur patience et de leur conscience et du respect réciproque en espérant que la crise se résolve le plus rapidement possible dans l’intérêt de la France et de notre souveraineté.»

Articles similaires

Aller au contenu principal