Publié le 31 mars 2019 à 23h08 - Dernière mise à jour le 28 octobre 2022 à 23h38
Parmi les 250 délibérations inscrites à l’ordre du jour de la séance du conseil municipal de Marseille, qui se tiendra ce lundi 1er avril, seront mis en débat le budget primitif, la politique municipale en faveur des écoles et le bilan emploi. Pour ce dernier, Dominique Tian (LR), 1er adjoint au maire de Marseille, en charge de l’emploi, revient sur ce dossier et se félicite d’une baisse du chômage que le resserrement de croissance mondiale et française, (moins 0,1 point de croissance, soit 2 milliards de perdus à la suite du mouvement des Gilets Jaunes) ne devrait pas toucher. ..
Dominique Tian considère que «la croissance économique européenne et française continuera à profiter à Marseille». Cite notamment quatre raisons: «parce qu’on est un peu en retard, dans une phase de réindustrialisation, qu’il y a des investisseurs étrangers qui veulent venir à Marseille et le Brexit». Souligne que les emplois marseillais sont métropolitains, «on vient et on sort de Marseille pour travailler», «ce qui est insupportable, selon lui, en termes de nuisances, de difficultés et de perte de temps». Rappelle qu’«à peu près la moitié des emplois de la métropole sont situés à Marseille, dans le Grand Marseille». Souhaite une croissance plus équilibrée, sur la zone Marignane, Vitrolles avec des transports qui progressent mais «la qualité n’est pas encore au rendez-vous, c’est notre problème», s’insurge-t-il. Refuse de multiplier autoroutes et tunnels pour pallier l’absence de transports collectifs comme «un vrai frein à l’emploi». Défend le train «d’un meilleur niveau». Évoque le foncier, des ressources en dehors de Marseille. «C’est un peu comme au Far West, tout au long de la voie ferrée, des entreprises ou des activités s’installent». Voit un développement économique sur Marseille «encouragé par le mouvement mondial des populations vers le Sud», ce qui apporte emplois et plus de consommation, «c’est un mouvement assez inéluctable». Enfin, dresse un bilan des dispositifs de l’État, la garantie jeunes, qui profite à des jeunes éloignés de l’emploi, 1 200 cette année, 400 de plus que l’année dernière. «Nous sommes la ville de France qui en profite le plus peut-être parce que nous en avons besoin et aussi que la formation que l’on procure est connue comme excellente». Confirme que Martine Vassal, présidente de la métropole Aix-Marseille Provence et du département des Bouches-du-Rhône a bien lancé l’idée d’une troisième École de la deuxième chance et que la deuxième ouvrira, du côté de l’avenue Romain Rolland (10e), ce qui était une promesse tenue de la campagne municipale de 2014… Entretien dominique_tian_emploi_27_03_19.mp3 Propos recueillis par Mireille BIANCIOTTO