Face à des Parisiens réduits à dix à la quarantième minute de jeu, les Olympiens pourtant dominateurs se sont inclinés sur deux buts concédés en contres.
Avec des si, on pourrait refaire l’histoire du football. Avec des si, on pourrait refaire le match, comme disait Eugéne Saccomano en lançant au micro son émission sur RTL. Les Classicos se suivent et se ressemblent. Les 66 046 spectateurs présents qui ont battu le record précédent d’affluence pour ce match qui était 65 894, devront encore attendre un an avant de voir leur équipe battre le PSG. « Les blessures ne sont pas une excuse », avait déclaré Pau Lopez en conférence de presse vendredi à La Commanderie. Mais la marche était encore trop haute pour espérer prendre au moins un point, contre des Parisiens en mode Ligue des Champions. Et pourtant, quand Beraldo a été expulsé par Benoît Bastien sur une action litigieuse, l’OM avait presque le pain et le couteau pour s’imposer. Mais Iliman Ndiaye trop brouillon et Pierre-Emerick Aubameyang en manque d’inspiration, n’ont pas inquiété les défenseurs parisiens. Un renvoi de Danilo Pereira qui a failli tromper Donaruma et un tir de Jordan Veretout qui a frôlé la lucarne étaient insuffisants pour faire douter le PSG.
Deux contres efficaces
Vitinha ouvrait le score en surprenant sur un contre rapide la défense marseillaise (53e). L’arbitre refusait ensuite l’égalisation à Jordan Veretout avec des explications peu convaincantes. Et comme si le scénario du match n’était pas assez cruel pour l’OM avec la sortie sur blessure de Chancel Mbemba, Ramos concluait la soirée sur un deuxième but en contre qui laissait impuissant Pau Lopez. Quant à Kylian Mbappé, remplacé par Gonçalo Ramos à l’heure de jeu, il a traversé le match comme un fantôme avec la tête déjà à Madrid.
Ce matin, l’OM est septième à trois points de Lens. Vendredi prochain, les joueurs de Jean-Louis Gasset seront à Lille avant d’aller à Lisbonne défier Benfica. Lens et Nice seront ensuite à Marseille. Des matchs qui pourraient faire basculer la saison de l’OM du bon comme du mauvais côté sans qualification pour une coupe d’Europe.
Gilbert DULAC
L’arbitre Benoît Bastien justifie ses deux décisions litigieuses sur Prime Vidéo
L’arbitre d’OM-PSG Benoît Bastien s’est justifié au micro de Prime Video sur ses deux décisions litigieuses lors du Classique. Sur l’expulsion du défenseur parisien Lucas Beraldo (40e), l’arbitre a expliqué avoir été alerté par son assistant. « Pour moi c’est anéantissement d’une occasion nette de but, le critère n°1, c’est la position des défenseurs en capacité d’intervenir», a-t-il justifié au sujet de ce carton rouge direct. Sur le but refusé à Jordan Veretout pour une position de hors-jeu de Luis Henrique (58e), Benoît Bastien a indiqué qu’il a invalidé la réalisation car « de par sa grande proximité avec Donnarumma, Luis Henrique influence sa capacité à intervenir». En invalidant le but de Jordan Veretout, Benoît Bastien a compensé le carton rouge contesté et contestable reçu par Beraldo. Il prive l’OM d’une égalisation méritée qui aurait relancé le match.
G.D
