Le Rotary Club de Langlade, à Marseille, soutient Aurélien Fabre, sportif paralympique de la région, champion de Boccia, dans son parcours de qualification aux jeux paralympiques de Paris.
Le petit dernier des Rotary club marseillais, celui de la rue Delanglade(6e) – il a vu le jour en septembre 2023- va mener sa première action le 6 avril, à 11 heures, au restaurant Les Arcenaulx, cours d’Estienne d’Orves. A cette occasion, en présence de Ghislaine Westerlinck, présidente de la Fédération française handisport, le club remettra un chèque de 10 000 euros à un jeune sportif, Aurélien Fabre qui pratique la Boccia, discipline para-olympique. Ce soutien est particulièrement important lorsque l’on sait à quel point les sportifs doivent conjuguer quête du haut niveau et subsides pour vivre sachant que 50% d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté.
Cette somme permettra à Aurélien Fabre de financer ses déplacements en vue de sa qualification pour les jeux paralympiques de Paris. Le jeune sportif bénéficiera lors de cette cérémonie de trois parrains : Daniel Guichard, Jean-Pierre Foucault et Chico.
Un événement qui permettra de découvrir un sport encore trop méconnu : la Boccia handisport. Il s’agit d’un sport mixte qui s’apparente à la pétanque. Il se joue en intérieur, sur une surface lisse, avec des balles en cuir de couleurs (6 rouge ; 6 bleues, et le jack blanc). Le jeu, est tout simple à énoncer, beaucoup moins à pratiquer… C’est un sport en duel, où le but est de marquer le plus de points que son adversaire, sur 4 manches en un temps réduit. Le terrain officiel mesure 12,5/6m ; la boccia peut se jouer en individuel, en double et en triplette. Sport d’origine gréco-romaine, la boccia est un sport paralympique depuis 1984, (classes BC2). Elle a sa propre fédération internationale : la Bisfed (Boccia International Sport Fédération).
Grâce au secteur Jeunes de la Fédération Française Handisport (FFH), cette discipline s’est construite en France depuis les années 2000 avec au départ un règlement simplifié. Elle compte aujourd’hui plus de 3 000 pratiquants licenciés, dont plus de 400 compétiteurs en France.
Michel CAIRE