Le Parlement a définitivement adopté la réforme de la sûreté nucléaire, après un ultime vote du Sénat, dans la nuit du mardi 9 au mercredi 10 avril. Celui-ci entérine la fusion du gendarme du nucléaire, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), avec l’expert technique du secteur, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Après avoir franchi l’obstacle de l’Assemblée nationale dans l’après-midi, le projet de loi gouvernemental a été approuvé à 233 voix contre 109 par les sénateurs. La fin d’un parcours parlementaire chahuté pour cette réforme censée « fluidifier » le secteur, vivement critiquée par la gauche et les syndicats des deux entités.