A Aix-en-Provence : la leçon des chefs de cuisine, en musique

Publié le 20 juin 2015 à  22h30 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  19h18

Une explosion de notes et de saveurs pour le maigre d’Olivier Scola (Photo M.E.)
Une explosion de notes et de saveurs pour le maigre d’Olivier Scola (Photo M.E.)
Précision sans fausses notes pour le découpage du poulpe par Marc de Passorio. (Photo M.E.)
Précision sans fausses notes pour le découpage du poulpe par Marc de Passorio. (Photo M.E.)

«Symphonies gourmandes» : un nouveau concept qui voit le jour à Aix-en-Provence.Trois journées au Parc Jourdan (jusqu’à ce soir) au cours desquelles les maestros ne tiennent pas une baguette à la main mais des ustensiles de cuisine. Étoilés, compagnons, Maîtres restaurateurs, j’en passe et des meilleurs, se succèdent pour mettre en musique leurs recettes, toutes de fraîcheur et d’été, normal en ce 20 juin. Dans les allées du parc des produits de terroir (s), le plus souvent artisanaux, sont proposés à la vente aux visiteurs et divers points de restauration et de rafraîchissement sont à la disposition des affamés et des assoiffés.
Mais revenons à nos chefs qui, sous une tente que le visiteur a parfois du mal à localiser du premier coup, expliquent, découpent, cuisinent et dressent leurs assiettes devant les yeux, souvent ébahis, d’un public de tous les âges et de tous les sexes.
Cet après-midi, ce sont les «Aixois» Olivier Scola, «Ze Bistro», et Marc de Passorio, «L’Esprit de la Violette», qui avaient choisi de travailler, pour le premier, un «maigre» qui n’avait de maigre que le nom, le poisson fileté sur place par le chef pesant sa dizaine de kilos, et pour le deuxième un poulpe dressé en salade aux saveurs exotiques. Un peu plus loin, sur la scène musicale dressée au niveau du grand bassin du parc, une soprano solitaire et son pianiste essayaient de faire aimer Mozart, sans grand succès en vérité, le public préférant, sans doute aucun, la formation de jazz qui allait lui succéder. Tous les goûts sont dans la nature, dans la cuisine et dans la musique alors, à juste titre, comme elle multiplie les master class des chefs, les Symphonies Gourmandes multiplient les genres musicaux, et c’est tant mieux. C’est une première édition encourageante; des choses seront à affiner. Mais n’hésitez pas, il vous reste encore une journée pour y participer et dire, dans vingt ans: «J’étais à la première».
Michel EGEA

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