A propos de la vente du muguet le 1er mai sur la voie publique

Publié le 30 avril 2022 à  19h08 - Dernière mise à  jour le 9 juin 2023 à  21h51

En ce 1er mai et, comme chaque année, le muguet sera à l’honneur. Si une tolérance existe – uniquement pour la journée du 1er mai – pour permettre à des non-professionnels de vendre ce brin de fleur en petite quantité, cette pratique n’en demeure pas moins encadrée afin d’éviter une concurrence déloyale aux fleuristes professionnels.

Attention à la vente de muguet sur la voir publique ©Destimed/RP
Attention à la vente de muguet sur la voir publique ©Destimed/RP

Pourquoi offre-t-on des brins de muguet le 1er mai ?

Comme chaque année, il est de coutume d’offrir un brin de muguet à ses proches le 1er mai. C’est au XVIe siècle que la tradition d’offrir du muguet est née. A cette époque, la fête de l’amour n’était pas le jour de la Saint Valentin, mais bien le 1er mai. Les princes et les seigneurs fabriquaient alors des couronnes de fleurs, afin de les offrir à leur bien-aimée. Ayant reçu du muguet, le roi Charles IX décida, le 1er mai 1561, que dorénavant, les dames de la cour recevraient cette fleur à clochettes blanches tous les ans.

La vente des brins de muguets mais sous condition

Cette tolérance concerne uniquement la vente de muguets résultant d’une cueillette personnelle ou familiale.
Seules peuvent être vendues, par des personnes non professionnelles :
➢ des fleurs non cultivées ;
➢ sans racine ;
➢ sans adjonction de feuillage ou d’autres fleurs ;
➢ dépourvues d’emballage et de tout contenant ;
➢ sans utilisation d’installations fixes y compris une table ;
Cette vente ne doit pas avoir lieu à proximité d’un fleuriste.
Par ailleurs, les maires peuvent, par arrêté municipal, restreindre le champ de cette tolérance notamment en précisant la distance minimale à respecter avec le fleuriste le plus proche.

Rappel : le fait de vendre ou d’exposer en vue de la vente des marchandises dans des lieux publics sans autorisation ou déclaration régulière constitue une contravention réprimée par le code pénal (amende forfaitaire de 300 €, pouvant aller jusqu’à 3 750 € et, à titre de peine complémentaire, la possibilité de voir détruite ou confisquée la marchandise – article 446-1 et 446-3).

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