Africalink: Panayotis Liolios et Hicham El Merini succèdent à Yves Delafon

Publié le 9 mars 2022 à  11h30 - Dernière mise à  jour le 9 juin 2023 à  22h23

Africalink vient de tenir son assemblée générale au sein de l’Hôtel de Ville d’Aix-en-Provence. A cette occasion son président, le premier président de cette jeune structure, Yves Delafon a quitté son poste. Ces successeurs sont Panayotis Liolios, Commissaire aux comptes et expert-comptable, associé et directeur général d’Exco Omniconseils et gérant de A2A Conseil, et Hicham El Merini, chef d’entreprise, manager de SM2E, spécialiste de l’intelligence économique du traitement des datas et de la sécurisation des données.

Yves Delafon entouré de Panayotis Liolios et Hicham El Merini qui lui succèdent à la présidence d'Africalink ©DR
Yves Delafon entouré de Panayotis Liolios et Hicham El Merini qui lui succèdent à la présidence d’Africalink ©DR

En 2017, fort du constat du manque de résultats des politiques de développement économique et ce malgré une volonté de changements et d’évolutions, une communauté transnationale d’entrepreneurs décide d’appréhender de manière innovante l’entrepreneuriat sur l’axe Afrique-Europe. Africalink voit le jour, fondé par un petit groupe d’entrepreneurs réunis à l’initiative de la CCI Marseille Provence. Il compte aujourd’hui 172 membres dont 35 % d’Africains.

Le continent de l’avenir

Pour les membres d’Africalink, l’Afrique est le «continent de l’avenir » avec sa démographie exponentielle, ses entrepreneurs innovants, ses terres arables.
Yves Delafon se souvient: «Il y a quatre ans on m’a confié la représentation d’Africalink, occasion d’une aventure passionnante avec un bureau remarquable avec Denis Bergé, délégué général d’Africalink qui a accompli un travail extraordinaire. Grâce à tous, notre communauté a pris de l’ampleur et une lisibilité remarquable». Il met en exergue l’importance des PME: «Elles sont le sel de la terre».

Africalink défend une idée forte, l’entreprise et l’entrepreneur sont «les chaînons manquant du développement». Pour Yves Delafon: «Sans la dynamique impulsée par les PME il n’y a pas de développement durable». Et il insiste sur l’importance toute particulière d’Africalink dans le contexte actuel: «Nous sommes, comme le disait Gramsci, entre deux mondes, l’ancien et le nouveau et, entre ces deux mondes naissent des monstres, chez nous, mais aussi en Afrique, en Europe. Mais nous arriverons à créer ce nouveau monde, ce ne sera pas facile mais nous y arriverons».

«L’Afrique est au cœur de nos ambitions»

Pour Hicham El Merini: «Il va nous falloir poursuivre le travail entrepris depuis quatre ans. L’Afrique est au cœur de nos ambitions, c’est d’ailleurs en Afrique, à Abidjan, que nous avons évoqué pour la première fois l’idée de créer ce club». Panayotis Liolios reprend:« Nous prônons un échange équilibré entre Europe et Afrique, il va falloir asseoir cette idée». Hicham El Merini ajoute: «C’est d’autant plus important que nous sommes parfaitement conscients que l’avenir de nos deux continents est commun, que c’est ensemble que nous pourrons répondre aux défis qui sont devant nous».

Et les deux nouveaux présidents de proposer les grandes lignes stratégiques pour la période 2022-2024: «Il nous faut développer le réseau business sur l’axe Europe/Afrique, Afrique/Europe; organiser de petits déjeuners réguliers avec nos membres; favoriser le business entre nos membres; multiplier les sources de financement ainsi que les services aux membres…».
Michel CAIRE

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