Aix-Marseille. Extension des voies réservées aux transports en commun sur l’A51

Publié le 22 octobre 2019 à  20h03 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h23

Les travaux d’aménagement sur l’autoroute A51 à hauteur de Plan-de-Campagne pour l’extension de la voie réservée aux bus, sont à présent terminés et avec eux la promesse d’un gain de temps moyen de 20 minutes sur le trajet Aix-Marseille, une alternative fiable à la voiture individuelle pour désengorger la circulation et réduire la pollution considérable en heure de pointe… Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a visité les aménagements de voies réservées, aux côtés de Pierre Dartout, Préfet de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et de Martine Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille Provence et du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône.

Renaud Muselier, Pierre Dartout et Martine Vassal signent une convention pour de nouveaux aménagements (Photo Jean-Pierre Garufi)
Renaud Muselier, Pierre Dartout et Martine Vassal signent une convention pour de nouveaux aménagements (Photo Jean-Pierre Garufi)
Laisser la voiture, prendre le car et y prendre du plaisir cela est aujourd’hui possible puisqu’une voie est réservée aux transports en commun et depuis son inauguration 4 ans plus tôt, elle s’est bien étirée. «Il s’agit aujourd’hui de 9,5 kilomètres de voie réservée aménagée pour arriver dans deux ans à 30 kilomètres», indique Jean-Michel Palette, directeur de la Direction Interdépartementale des Routes Méditerranée (Dirmed) qui parle également «d’un gain de 1 à 2 minutes par kilomètre de voie et qui peut atteindre les 10 minutes en période de pointe». Il rappelle que l’objectif de cet aménagement est «de développer l’usage des transports en commun afin de contenir l’évolution de la circulation automobile générale.» Pour le préfet de région, il s’agit «d’un bel outil». Considère que «les habitants de la métropole perdent trop de temps dans les transports. On vise ici à leur renforcer leur qualité de vie». Martine Vassal souligne pour sa part: «Nous avions une fréquence nombreuse de bus à l’origine, mais si vous mettez encore une heure pour faire Marseille-Aix, vous allez prendre la voiture, donc grâce à l’extension de ces voies réservées sur les autoroutes on arrive à une amélioration pour la population». Pour Renaud Muselier : «Les voies réservées sur autoroute sont une solution fiable et pertinente pour améliorer les transports en commun. Les transports sont responsables de 30 % de nos émissions de gaz à effet de serre, il est donc évident qu’ils soient au cœur de la transition écologique.» Rappelle que pour réduire durablement les émissions de gaz à effet de serre et des autres polluants, «il est nécessaire d’améliorer la fiabilité et l’efficacité des transports en commun.» «On a souvent coutume de dire que seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Je crois que justement concernant les transports publics, c’est l’inverse. Nous aurons réussi notre pari lorsqu’il sera évident pour chacun d’entre nous qu’il vaut mieux faire Marseille-Aix en car ou en train. Et ces aménagements d’une voie réservée sur autoroute pour les cars vont dans ce sens», assure-t-il. Et se félicite que l’expérimentation menée avec l’État, le Département et la Métropole sur ces voies réservées «a démontré toute son utilité». Un succès qui doit être confirmé, pour ce faire une convention a été signée «afin de décider collectivement de mobiliser l’intégralité de l’enveloppe restante au Contrat de Plan État-Région, soit 17,3M€ pour des aménagements sur l’A7, l’A50, l’A51 et la RN 296.» Il est à noter que le coût total du projet est de 30M€, financés à parts égales par l’État, la Région, la Métropole et le Département, dans le cadre du contrat plan État-Région.
Anna CHAIRMANN

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