Alain Chouraqui et Serge Klarsfeld réélus président et vice-président de la Fondation du Camp des Milles-Mémoire et Éducation

Publié le 25 juin 2015 à  21h19 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  19h18

Alain Chouraqui, directeur de recherche émérite au CNRS, a été réélu Président de la fondation (Photo Philippe Maillé)
Alain Chouraqui, directeur de recherche émérite au CNRS, a été réélu Président de la fondation (Photo Philippe Maillé)
L’historien Serge Klarsfeld  réelu vice-président de la Fondation du Camp des Milles-Mémoire et Éducation (Photo D.R.)
L’historien Serge Klarsfeld réelu vice-président de la Fondation du Camp des Milles-Mémoire et Éducation (Photo D.R.)

Le Conseil d’administration de la Fondation du Camp des Milles-Mémoire et Éducation, reconnue d’utilité publique, a procédé, ce jeudi 25 juin au renouvellement statutaire de son bureau. Alain Chouraqui, directeur de recherche émérite au CNRS, a été réélu Président de la fondation, avec à ses côtés l’historien Serge Klarsfeld comme Vice-président. Les autres fonctions du bureau de la Fondation reviennent à nouveau à Jean-Louis Medvedowsky au poste de trésorier, et à Bernard Chevallier au poste de secrétaire.
Ces votes ont été acquis à l’unanimité des membres du Conseil d’administration, composé de quatre ministères, de la Région, de la Communauté du Pays d’Aix-en-Provence et de la Ville d’Aix, ainsi que des principaux partenaires privés et associatifs de la Fondation, et de personnalités qualifiées. Les rapports d’activité et financier de l’année 2014 avaient été auparavant approuvés à l’unanimité par le Conseil d’administration.
Alain Chouraqui a vivement remercié les membres du Conseil de cette confiance encore une fois renouvelée. Il voit dans celle-ci une confirmation des grandes orientations morales, scientifiques et financières développées pour atteindre les objectifs mémoriels, éducatifs et culturels que la Fondation s’est fixée. Il a rappelé la grande satisfaction constatée chez tous les publics qui viennent visiter le Site-mémorial, comme chez les jeunes, scolaires ou non, les enseignants, policiers, gendarmes, journalistes, syndicalistes, représentants des secteurs public, privé et associatif, qui viennent se former dans ce lieu de mémoire et d’éducation. Ce large écho était bien le souhait des anciens résistants, internés et déportés à l’origine du projet de Mémorial, dans le but d’aider à la vigilance pour que ne se reproduise plus ce passé terrible fait d’intolérances extrémistes et de violences barbares. Il a souligné enfin que, malgré un autofinancement exceptionnel, le Site-mémorial doit pouvoir, comme tout équipement culturel, continuer de s’appuyer sur ses partenaires afin de développer ses actions d’éducation citoyenne et de contribuer avec chacun au combat commun pour la démocratie et ses valeurs aujourd’hui menacées par les extrémismes, les racismes et l’antisémitisme.

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