Arnaud Montebourg vient à la rencontre du monde économique des Bouches-du-Rhône

Publié le 2 juin 2014 à  23h30 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  17h52

Arnaud Montebourg (Photo archive Philippe Maillé)
Arnaud Montebourg (Photo archive Philippe Maillé)
Arnaud Montebourg, le Ministre de l’Économie, du Redressement productif et du Numérique a passé sa journée dans les Bouches-du-Rhône. L’occasion pour lui de se rendre sur le site de Marignane d’Airbus Helicopters, puis à Ascométal, à Fos-sur-Mer. Avant de rencontrer les acteurs locaux du secteur bancaire. Il a ensuite échangé avec les chefs d’entreprises des Bouches-du-Rhône autour des contreparties aux mesures de compétitivité mises en place par le Gouvernement.
Le Ministre s’est déplacé pour expliquer que le Pacte de responsabilité et de solidarité était «un engagement réciproque de l’État et des partenaires sociaux pour améliorer la compétitivité et développer l’emploi».
Un ministre qui indique « avoir passé une bonne journée » et se déclare «frappé de voir à quel point la CGPME est favorable aux mesures prises par le gouvernement en direction des PME/TPE qui sont le poumon économique de la France». Affirmant :«C’est sur elles que nous comptons pour créer une relance en France. Nous réduisons le fardeau qu’elles ont sur les épaules pour leur permettre de se développer, de créer des emplois. Dans ce sens, je leur ai dit que nous les aidons mais qu’en retour nous sommes en droit de leur demander ce qu’elles comptent faire pour la Nation ».
La stratégie de l’État est double a pu affirmer le ministre. « Renforcer l’économie et développer sa capacité à créer des emplois et en restaurant les marges des entreprises, en améliorant leur compétitivité et en créant un choc de confiance dans l’économie, le gouvernement espère que le Pacte va permettre aux entreprises d’exporter, d’investir et d’embaucher d’avantage, et aux ménages de d’avantage soutenir l’économie».
Le ministre a également tenu à rencontrer le secteur bancaire car, «par quatre fois, l’État a dû se substituer aux banques pour prêter de l’argent, aux conditions du marché, à des entreprises qui avaient pourtant un dossier sérieux. Chaque fois, ce sont des milliers d’emplois qui ont pu être sauvés. Nous agissons de cette manière car le secteur bancaire ne prend pas ses responsabilités ou fuit les risques alors que c’est son métier. Là j’ai eu l’occasion de dire à cette profession qu’elle ne finançait pas suffisamment les TPE/PME ».
Michel CAIRE

Pacte de responsabilité et de solidarité : les mesures fiscales

Le crédit d’impôt compétitivité emploi représente un effort de 20 milliards d’euros visant à réduire les prélèvements pesant sur le travail. Ce crédit d’impôt, dont le taux est passé en 2014 de 4% à 6% de la masse salariale (pour les salaires ne dépassant pas 2,5 fois le salaire minimum), induit pour les entreprises une baisse du coût du travail d’environ trois points. Grâce au dispositif de préfinancement, de nombreuses entreprises en ont déjà bénéficié.
La politique engagée est aujourd’hui renforcée par un allègement supplémentaire de 10 milliards d’euros dans le cadre du Pacte. Le coût du travail au niveau du SMIC sera notamment réduit par la suppression des cotisations patronales versées aux URSSAF hors cotisations d’assurance chômage, ainsi que par une révision du barème des allègements existants jusqu’à 1,6 fois le SMIC et jusqu’à 3,5 fois le SMIC, les cotisations famille seront également abaissées. Les travailleurs indépendant et artisans bénéficieront quant à eux d’une baisse de plus de trois points de leur cotisation famille dès 2015.
En matière de simplifications fiscales 2 axes sont définis : simplifier le cadre juridique pour sécuriser l’entreprise dans ses relations avec l’administration fiscale.
Simplifier les processus déclaratifs pour faciliter et alléger les obligations fiscales des entreprises.

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