Attaque à Marseille – Procureur de Paris : « un acte qui correspond aux consignes de l’État Islamique »

Publié le 2 octobre 2017 à  14h34 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  17h39

(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
Le procureur de la République de Paris François Molins, vient de faire le point sur l’évolution de l’enquête et les premiers éléments sur la personnalité de l’agresseur au lendemain de l’attentat au couteau à la gare Saint-Charles de Marseille qui a coûté la vie à deux jeunes femmes. Les deux victimes, deux cousines, étaient étudiantes et passaient le week-end ensemble. Leur meurtrier est arrivé gare Saint-Charles à 13h32, s’est assis sur l’esplanade à 13h38. «A 13h45, il se lève, se dirige vers la première victime à laquelle il assène plusieurs coups de couteau, part en courant, puis revient poignarder la deuxième victime. Une femme, courageusement, essaie de le bloquer en lui donnant des coups, il tombe, voit la patrouille de l’opération Sentinelle venir vers lui, se lève, part en courant vers eux en criant une nouvelle fois « Allahou Akbar », après les sommations, il est abattu». L’organisation État islamique a revendiqué l’attaque dimanche soir. L’enquête a été confiée au parquet antiterroriste. le procureur mettant en avant le mode opératoire, en plein jour, au couteau, sur un lieu public, tuer avant de charger les militaires correspond aux consignes de l’État Islamique.
L’assaillant, précise-t-il, a été signalé à 7 reprises depuis 2005, sous 7 identités différentes, toutes inconnues des services de renseignements. Lors de son interpellation à Lyon, le 29 septembre, pour vol à l’étalage, il a fourni à la police un passeport au nom de Ahmed H. né en Tunisie, à Bizerte en 1987. Des vérifications sont en cours pour confirmer cette identité. Lors de sa garde à vue, il a déclaré être, divorcé, SDF à Lyon et consommateur de drogues dures. Les deux victimes âgées de 20 et 21 ans étaient cousines. L’une est originaires d’Eguilles, près d’Aix-en-Provence, l’autre de Rillieux-la-Pape. Dans ces deux communes les drapeaux des mairies ont été mis en berne.
Michel CAIRE
Le maire d’Eguilles appelle à un rassemblement à 18heures, ce 2 octobre, sur le perron de la mairie pour rendre hommage à la victime, Mauranne, étudiante à Marseille et soutenir sa famille. France 3 annonce que la ville de Rillieux-la-Pape a décidé de placer les drapeaux en berne après la mort de Laura.

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