Benoît Payan élu à la tête du groupe socialiste au conseil municipal de Marseille.

Publié le 13 juin 2016 à  0h21 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h45

Avec un conseil municipal extraordinaire sur l’emploi qui se tiendra ce lundi matin, il n’était point question pour le groupe socialiste de Marseille de rester sans président. Stéphane Mari ayant été destitué de son poste après un vote à la majorité (11 élus sur 16), c’est à l’unanimité, en tant que candidat unique que Benoît Payan a été désigné pour lui succéder ce vendredi 10 juin.

Benoit Payan entouré de Samia Ghali et de Patrick Mennucci a été adoubé à la tête du groupe socialiste de Marseille  (Photo Robert Poulain)
Benoit Payan entouré de Samia Ghali et de Patrick Mennucci a été adoubé à la tête du groupe socialiste de Marseille (Photo Robert Poulain)

Le groupe socialiste de Marseille a convoqué la presse ce vendredi après-midi pour évoquer l’élection du nouveau président à sa tête au sein du Conseil municipal, est-ce à dire Benoît Payan qui succède à Stéphane Mari qui annonçait dans une lettre ouverte mercredi avoir été évincé «au motif que j’ai souhaité participer à la co-construction de la métropole (décidée et mise en œuvre par un gouvernement socialiste), en ayant adhéré au seul groupe socialiste officiel de la métropole». Le nouveau président, tout en ne cachant pas sa satisfaction, n’a pas tenu à faire de longs discours mais a précisé qu’il mènera «une opposition différente en portant haut les couleurs socialistes». Préparant ainsi les législatives horizon 2017. La sénatrice Samia Ghali, maire des 15/16 reviendra sur une décision concernant Stéphane Mari comme «évidente». Avant d’avouer: «J’ai porté cette candidature» à la présidence du groupe en 2014 «pour faire émerger de nouvelles têtes». Évidente parce que «nous avions fait le choix de ne pas entrer dans l’exécutif de la métropole». Et de fustiger: «Stéphane Mari a discuté directement avec Jean-Claude Gaudin et Claude Bertrand et il a décidé d’y entrer. On ne peut pas être dirigeant d’un groupe quand on en assure pas la cohésion». Et d’insister: «Moi je fais de la politique, si on a un président de groupe capable de se faire acheter ce n’est pas possible. Il a d’ailleurs reconnu que c’était une erreur. Gérard Chenoz (LR) nous a même dit « avec Stéphane Mari on est sûr d’avoir la majorité »». Il est à noter que Stéphane Mari n’était pas présent à cette conférence. Il aurait été pris par ailleurs, selon les élus présents au rang desquels Patrick Mennucci, Christophe Masse, Eugène Caselli, Henri Jibrayel, Florence Masse, Josette Sportiello…
Patricia MAILLE-CAIRE

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