CCI Marseille-Provence : Jean-Luc Chauvin à la rencontre des start-up chez Cosens

Publié le 11 octobre 2017 à  15h53 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  17h40

Jean-Luc Chauvin et Jean-Luc Blanc en débat avec les start-up de Cossens  (Photo Robert Poulain)
Jean-Luc Chauvin et Jean-Luc Blanc en débat avec les start-up de Cossens (Photo Robert Poulain)
Frédéric Olive, le directeur de Cosens présente les start-up (Photo Robert Poulain)
Frédéric Olive, le directeur de Cosens présente les start-up (Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
(Photo Robert Poulain)
Jean-Luc Chauvin, le président de la CCI Marseille-Provence, s’était rendu -lors de la campagne pour la présidence, qui a conduit à son élection- dans les locaux de Cosens, incubateur spécialisé dans la création et le développement d’entreprises. Une nouvelle visite vient d’être effectuée pour une rencontre avec les start-up présentes sur ce site organisé autour de 3 pôles: couveuse, formation et coworking. Frédéric Olive, le directeur de Cosens avoue à ce propos: «A la fin de sa première visite, Jean-Luc Chauvin a dit qu’élu il reviendrait. Je n’y croyais pas, j’étais dans l’erreur…». Pour Jean-Luc Chauvin, en direction des start-up, une question se pose: «Comment vous aider et vous accompagner? Une de nos missions à la Chambre est d’être un appui pour vous. Sachant que toutes les entreprises ont commencé par être petites». «Une autre de nos missions, poursuit-il, est de donner notre avis sur le volet économique en matière d’aménagement du territoire: les infrastructures, les transports, le foncier économique. Et nous ne manquons pas d’intervenir également sur le numérique et de soulever les problèmes qui résultent du fait que certaines zones d’activités ne bénéficient pas encore du haut-débit». A propos du « Metropolitan business act », Jean-Luc Chauvin en explique la ligne: «Nous avons mis en place une démarche partagée en matière d’achats afin de renforcer la création de business entre les entreprises locales. Nous avons également lancé des actions concrètes pour aider les acheteurs et PME à mieux travailler ensemble». «Nos objectifs, ajoute-t-il, sont de fédérer toutes les entreprises d’Aix Marseille Provence, définir un comportement d’achats en faveur du développement du business local, favoriser l’accès aux marchés publics et privés». Précisant : «Nous regroupons ainsi pas moins de 80 donneurs d’ordre privés parmi lesquels des fleurons de notre territoire. Nous réussissons de cette manière à se faire rencontrer deux mondes». Dans ce cadre, le 29 novembre, le CEA et Iter viendront proposer des marchés à un groupe de PME. «Nous avons déjà organisé une journée autour du Team Henri Fabre, 120 PME étaient présentes pour rencontrer de grands donneurs d’ordre», se félicite-t-il. Concernant les start-up Jean-Luc Chauvin considère: «Il faut amplifier les liaisons entre ces dernières et les grandes entreprises. Il faut travailler pour les aider à trouver leur premier client. Faire en sorte que le territoire devienne un démonstrateur du savoir-faire de ses start-up. Il faudra aussi qu’un lieu leur soit dédié au Palais de la Bourse (siège de la CCIMP ndlr)». Fabrice Alimi, élu en charge de l’emploi à la Chambre se souvient de ses débuts: «J’étais seul, seul et seul». Pour y remédier, il propose: «Comme il existe des promotions d’élèves des grandes écoles, nous allons créer une promotion d’entrepreneurs afin de les mettre en valeur, de favoriser la création de la communauté des jeunes entrepreneurs et de leur permettre de rencontrer des acteurs de la filière de leur champ d’activité». Jean-Luc Chauvin reprend : «C’est facile en effet d’avoir des réseaux lorsque l’on a 20 ans d’existence. Nous, nous voulons être un hub, permettre les rencontres car nous avons tous, toujours, besoin de quelque chose et nous avons toujours, autour de nous, quelqu’un qui a la solution, le tout est de le savoir». Jean-Luc Blanc, vice-président de la Chambre d’insister en direction des start-up : «Osez faire la démarche de venir nous voir, nous sommes des bénévoles dont la mission est d’être là pour vous être utiles». Les réactions et les questions fusent. Le Président de la CCIMP de prévenir : «Il peut toujours y avoir des couacs mais nous avons 180 000 contacts d’entreprise par an à notre centre d’appel avec un suivi pertinent car nous avons des collaborateurs qui sont tous des experts». Et à la suite d’une question sur la CCI, Jean-Luc Chauvin de répondre: «Nous sommes un établissement public, nous ne pouvons pas privilégier une entreprise au détriment d’une autre».
Michel CAIRE

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