CLINIQUE BEAUREGARD

Publié le 2 avril 2013 à  2h00 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  16h12

Le comité d’entreprise valide la cession au groupe Sainte-Marguerite

Le nom du repreneur, déjà propriétaire de cinq cliniques, pourrait être officialisé ce mercredi 3 avril. Les menaces de fermeture de l’hôpital privé sont pour l’heure écartées.

Le président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM), Eugène Caselli, estime que la reprise de l'hôpital privé Beauregard est
Le président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM), Eugène Caselli, estime que la reprise de l’hôpital privé Beauregard est

Le comité d’entreprise extraordinaire qui s’est déroulé le jeudi 28 mars à l’hôpital privé Beauregard, à Marseille (12e), a voté à l’unanimité pour le projet de cession de l’établissement au groupe Sainte-Marguerite – déjà propriétaire de cinq cliniques – qui s’en était porté acquéreur. Le président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM) Eugène Caselli (PS) se félicite « qu’une solution ait été trouvée pour empêcher la fermeture de l’hôpital privé Beauregard évitant ainsi le transfert de ses 800 salariés, de ses médecins et sauvant la maternité ». « Ayant suivi de près ce dossier, n’ayant jamais cessé d’être en contact et aux côtés des salariés à qui j’ai rendu visite, je ne doute pas que le repreneur qui sera officialisé mercredi prochain (NDLR : 3 avril), le groupe Sainte-Marguerite, saura pérenniser le site et le développer. C’est une bonne nouvelle pour Marseille, pour l’accès aux soins des Marseillais et pour l’ensemble des professionnels de santé », estime-t-il.
Jean-Marc Coppola (PCF), vice-président de la Région Paca et conseiller municipal de Marseille, salue lui aussi cette « première victoire à mettre à l’actif de la mobilisation déterminée et déterminante des personnels, médecins, usagers et de l’ensemble des soutiens que je remercie ». Mais il n’en reste pas moins sur ses gardes. « Si le projet médical retenu repousse, dans l’immédiat, les menaces de fermeture de Beauregard, la future direction doit s’engager à donner les garanties fiables, à plus long terme, de la pérennisation du site, avec l’ensemble de ses personnels, équipements et activités. La qualité de l’offre de soins ne doit subir aucune conséquence de cette reprise. Les salariés et leurs organisations syndicales, la population et les élus continueront d’être vigilants et d’exiger un engagement clair de la part du groupe Sainte-Marguerite », observe-t-il.
Jean-Marc Coppola juge également que « l’Agence régionale de santé doit, de son côté, prendre les dispositions nécessaires pour la réussite de cette opération, dans la plus grande transparence ». « A la place qui est la mienne, j’entends veiller à ce que cette avancée ne s’évanouisse pas au lendemain des prochaines échéances électorales », précise le vice-président de la Région.

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