CPME 13: l’organisation patronale se mobilise

Publié le 7 octobre 2018 à  22h11 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  19h07

Alain Gargani entouré de ses vice-présidents Ely de Travieso, Nicole Richard-Verspieren et Audrey Lucchinacci (Photo Mireille Bianciotto)
Alain Gargani entouré de ses vice-présidents Ely de Travieso, Nicole Richard-Verspieren et Audrey Lucchinacci (Photo Mireille Bianciotto)
son_copie_petit-286.jpgAlain Gargani, président de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) des Bouches-du-Rhône, vient de présenter, en cette rentrée, la mobilisation de la Confédération à la fois au niveau national et local. Dans le premier cas, il se félicite des quelques bonnes nouvelles de la Loi de Finances 2019, à savoir un Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) transformé en baisse des charges des entreprises mais s’inquiète du prélèvement à la source. Selon lui: «Le chef d’entreprise devient percepteur des impôts, en augmentant soit son travail, soit la note de son expert-comptable». Rappelle la réunion de juillet des 8 organisations syndicales et patronales, une semaine avant leur rencontre avec le chef de l’État. «La CPME est à l’origine avec FO de cette initiative exceptionnelle.» Il s’agit à la fois d’obtenir une revalorisation des corps intermédiaires comme les syndicats ou organisations patronales et, bâtir à 8 un agenda social indépendant de celui de l’exécutif. Alain Gargani, réclame une nouvelle prise en compte des corps intermédiaires avec une «codécision», plus de responsabilités dans «un pacte social» pour «influer sur une décision, changer le cap d’une orientation». Comme représentant de chefs d’entreprise des Petites et Moyennes Entreprises, il met en avant le «bon sens» pour «sauver des institutions, réduire des déficits budgétaires»… Entretien. ste-005_alain_gargani_27_09_2018.mp3 son_copie_petit-286.jpgAu niveau local, l’un des combats de la CPME13 concerne les commerces des centres-villes. Audrey Lucchinacci, vice-présidente de la CPME et présidente de la Fédération Commerce en 13 parle de commerçants du centre-ville de Marseille «en souffrance». Souffrance qu’elle attribue notamment «au manque de concertation». Dénonce, entre autres, l’excès de mètres carrés de surfaces commerciales, pour 950m²/1000 habitants en France, ils sont de l’ordre de 1 700m²/1000 sur Aix Marseille Provence métropole. Pour redynamiser ce centre ville, une expérimentation numérique est lancée: «Provence Smart Commerçants». Il s’agit de «mutualiser les services, les actions» comme des parcours «gourmand, bio ou familial » afin de gérer «le centre-ville de Marseille comme un centre commercial à ciel ouvert»… ste-007_audrey_lucchinacci_cpme13_smart_city.mp3 son_copie_petit-286.jpgNicole Richard-Verspieren, vice-présidente commerce de la CPME13 et de la CCI Marseille Provence, insiste sur une redynamisation du centre-ville de Marseille qui est une priorité… Compte sur un outil, en cours de mise en place: «l’Observatoire du commerce» qui est «une photo à l’instante de l’état du commerce», avec les locaux commerciaux, ouverts, fermés ou délabrés, les loyers, les surfaces ou les secteurs d’activité. Évoque un premier résultat de ce travail qui sera de créer «des pôles d’activité » avec des commerces de proximité. Se félicite de l’action de Martine Vassal, présidente du Département 13 qui via la ville de Marseille d’exercer un droit de préemption… Enfin, signale le retour de l’insécurité en centre-ville. «J’ai alerté la police nationale et je pense qu’il va falloir remonter jusqu’à la préfecture pour que l’État mette un peu son grain de sel parce qu’il y a des choses un petit peu préoccupantes » tout en faisant «le rêve» d’un centre-ville apaisé et commerçant. ste-006_nicole_richard_vespieren_vice_pres_cpme13_et_cci_mp_27_09_2018.mp3 Propos recueillis par Mireille BIANCIOTTO

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