Christian Estrosi appelle la ministre de la Santé à instaurer la vaccination universelle contre le papillomavirus

Publié le 25 avril 2019 à  19h26 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  11h44

A l’occasion de la Semaine de la Vaccination qui se déroule jusqu’au 30 avril 2019, Christian Estrosi, maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, interpelle la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn.

Les papillomavirus, dits virus HPV, sont à l’origine aujourd’hui de plus de 6 300 cancers par an chez les femmes et chez les hommes. Actuellement, la vaccination contre le papillomavirus est recommandée et partiellement remboursée uniquement pour les jeunes filles de 11 à 14 ans avec rattrapage possible jusqu’à 19 ans, les hommes homosexuels de moins de 26 ans et les patients dont les défenses immunitaires sont fragiles. Christian Estrosi demande ainsi «au gouvernement, à la Ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn et à la Haute Autorité de Santé, de mettre en place la prise en charge de la vaccination universelle contre le papillomavirus, sans distinction de sexe et d’orientation sexuelle». Il rappelle: «L’accès à la santé est un droit universel. Le concept de « santé pour tous » qui est au cœur des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé doit être au cœur des politiques de santé publique. Voilà pourquoi je propose également d’en étudier la prise en charge intégrale». Il met en exergue: «Le papillomavirus est aujourd’hui à l’origine de plus de 6300 cancers par an touchant les femmes et les hommes. Instaurer la vaccination universelle du papillomavirus permettrait d’éviter des cancers de demain, et de protéger ainsi toute la population, hommes et femmes, par l’extension de la couverture vaccinale. Elle nous donnerait aussi les moyens de protéger notamment les personnes séropositives, plus exposées au risque de cancer». Et de signaler qu’il soutient pleinement cette recommandation déjà défendue par le texte «L’appel des 50». Un document signé par de nombreuses sociétés savantes et syndicats médicaux. Ajoute: «La Ligue contre le Cancer, le Conseil National du Sida et de nombreuses associations sont également mobilisées sur ce sujet. Plus de 20 pays, dont des pays européens, ont mis en place cette vaccination. Oui, la vaccination en général protège, en particulier les enfants, les seniors et les plus fragiles. Nous avons toutes et tous le devoir de rappeler cette vérité objective et, face aux défiances, d’en défendre le principe avec force». Créée en 2005 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la Semaine de la Vaccination se déroule dans plus de 200 pays et vise à promouvoir la vaccination comme enjeu de santé publique et outil de protection des populations. La Ville de Nice est membre du Réseau français des Villes-Santé de l’OMS et membre de Fast Track Cities, réseau mondial des villes les plus engagées contre le sida, créé par l’ONU Sida. Depuis 2016, la Ville de Nice porte l’opération Vacci’Nice visant à promouvoir l’accès à la vaccination à tous les âges de la vie et ainsi contribuer à réduire les inégalités dans l’accès à la santé. Cette initiative, exemplaire en France, fédère et mobilise 24 acteurs locaux de la vaccination privés et publics, dont la Caisse primaire d’Assurance Maladie. La Ville coordonne par ailleurs quatre centres de vaccinations publiques, ouverts tout au long de l’année, pour aider tous les Niçois, en particulier les plus modestes, à prendre soin de leur santé.

La prise en charge de la vaccination universelle contre le papillomavirus réclamée (Photo D.R./eurekasante.vidal.fr)
La prise en charge de la vaccination universelle contre le papillomavirus réclamée (Photo D.R./eurekasante.vidal.fr)

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