Club Immobilier Marseille-Provence: les gagnants du business game, la nature, ils « M »

Publié le 9 mai 2019 à  19h21 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  11h44

C’est le projet Natur’M qui remporte le Business Game 2019 organisé par le Club Immobilier Marseille Provence au tout nouveau Cinéma EuropaCorp La Joliette avec l’École Supérieure des Professions Immobilières (Espi) et GRDF. 54 étudiants répartis en 6 équipes du Master aménagement et promotion immobilier de l’Espi présentaient en public au Jury leur projet pour l’aménagement du Mont-Rose, symbolique porte marseillaise des Calanques.

C'est le projet Natur’M qui remporte le Business Game 2019 organisé par le Club Immobilier Marseille Provence (Photo DR/CI)
C’est le projet Natur’M qui remporte le Business Game 2019 organisé par le Club Immobilier Marseille Provence (Photo DR/CI)
Delphine Defrance et Fabrice Alimi du Club de l'immobilier Marseille Provence (Photo DR)
Delphine Defrance et Fabrice Alimi du Club de l’immobilier Marseille Provence (Photo DR)

«L’enjeu majeur que notre équipe a relevé c’est d’aménager le site tout en laissant la nature s’exprimer», explique les porteurs du projet qui, partant de cet enjeu, ont décidé de proposer un parc de loisirs qui tourne autour de trois univers: Marina, Historia et Botania. Le premier retrace l’histoire du site et invite à la découverte des galeries souterraines de cette ancienne batterie militaire dans lesquelles le projet propose une reconstitution de la grotte Cosquer avant de découvrir Botania qui met en avant richesse et beauté de la nature et des calanques avant de rejoindre la marina, une plateforme nautique alliant préservation des fonds marins et activités nautiques. Un concours qui vise à mettre en exergue des compétences mais aussi de rêver «si on ne rêve pas un peu on ne se projette pas et on ne peut pas fabriquer demain», explique Fabrice Alimi, le président du Club de l’immobilier Marseille-Provence à l’initiative de ces business game qui viennent de connaître leur 9e édition à Marseille. un événement qui a été repris dans d’autres villes telles que Montpellier, Lyon… ou encore à l’île de la Réunion. Delphine Defrance, membre du club de l’immobilier, explique: «Nous avons eu cette année 54 étudiants, tous déjà en stage, répartis en 6 équipes par tirage au sort, qui ont participé à cette aventure et, avec eux, 31 managers, issus de professions différentes, qui n’ont pas été les derniers à se prendre au jeu». Constatant: «On sent de plus en plus chez les étudiants une préoccupation de développement durable, de vivre ensemble».

«Le centre-ville c’est la naissance de l’urbain, c’est ce qui favorise les échanges, les idées»

Delphine Defrance évoque le prochain temps fort du club de l’immobilier, sa journée et sa nuit de l’immo qui se déroulera le 27 juin: «Nous avons beaucoup travaillé sur la métropole, nous allons cette année revenir aux fondamentaux, le centre-ville sachant que nous avions travaillé l’an dernier, avant le drame de la rue d’Aubagne, sur le mal-logis». Fabrice Alimi reprend: «Le centre-ville est un sujet qui nous préoccupe depuis longtemps. Le centre-ville c’est la naissance de l’urbain, c’est ce qui favorise les échanges, les idées. Nous avions perdu cela ces dernières années avec le tout bagnole. Depuis une cinquantaine d’années on a massacré les centre-villes, créé des zones de consommation à l’extérieur et cela a paupérisé les centre-villes, fait partir ses habitants comme les consommateurs. Mais aujourd’hui nous avons une tranche d’âge, souvent bobo, qui vient en centre-ville, qui ne veut pas de voiture, des trajets plus courts et moins polluants. Cette génération est plus brillante que la précédente, il faut la chérir, ce sont les acteurs d’aujourd’hui et les décideurs de demain. Ils retrouvent les valeurs originelles, protègent les parents, les enfants, les amis, la nature». Pour lui, il est possible de répondre à leurs attentes, de redynamiser les centre-villes, de les piétonniser mais, souligne-t-il: «Cela dépend de décisions politiques». Fabrice Alimi rappelle que le travail en direction du relogement des sans-abri se poursuit: «Je me rend à Lyon pour en savoir plus sur le travail accompli, depuis le début de l’année, par un collectif d’entreprises de la métropole de Lyon emmené par Alain Mérieux, Président de l’Institut Mérieux, et soutenu par Laurent Fiard, Président du Medef Lyon-Rhône, François Turcas, Président de la CPME du Rhône et Emmanuel Imberton, Président de la CCI Lyon Métropole Saint-Étienne Roanne. Ils sont à l’origine de l’entreprise des possibles, initiative sociétale innovante en faveur des sans-abri et des plus fragiles. L’objectif est de mobiliser les entreprises de la métropole lyonnaise de toutes tailles et tous secteurs confondus, pour favoriser la réintégration dans la société de personnes qui n’ont plus de toit décent ou qui, du fait de leur grande fragilité, risquent de se retrouver à la rue. Avec leurs collaborateurs et en lien avec le monde associatif, ces entreprises se rassemblent pour donner aux plus démunis un toit et un accompagnement facilitant une reconstruction durable. En cela, elles s’inscrivent dans la logique « Le logement d’abord » qui prouve aujourd’hui son efficacité dans la lutte contre la grande précarité».
Michel CAIRE

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