Var. Colonel Alexandre Malo : ‘Les gendarmes restent mobilisés face à l’épidémie ‘

Publié le 17 avril 2021 à  14h44 - Dernière mise à  jour le 31 octobre 2022 à  15h52

Chargés par le Gouvernement de faire respecter les consignes découlant du confinement et du couvre-feu, les gendarmes du Var mènent quotidiennement des opérations de contrôles à travers le département. Le Colonel Alexandre Malo revient sur le dispositif en place et analyse la situation.

Contrôle de gendarmerie aux abords d'un péage varois ©Alain Blanchot
Contrôle de gendarmerie aux abords d’un péage varois ©Alain Blanchot

Contrairement à une idée répandue, les Varois respectent en très grande partie les règles du jeu sanitaire, la sanction des irréductibles au couvre-feu étant marginale. «Depuis le début du confinement, nous organisons des contrôles, en journée ou en soirée, installés sur les points de passage les plus fréquentés du département pour nous assurer du respect du couvre-feu et du port du masque mais aussi pour lutter contre les rassemblements. Ces actions sont renforcées le week-end et, notamment lors des périodes d’affluence, comme cela a été le cas lors du week-end pascal ou lors du début des vacances de Pâques», explique le colonel Malo, commandant le groupement de gendarmerie du Var.

Respect majoritaire du couvre-feu

Pour l’officier supérieur les forces misent en place permettent un quadrillage efficace: «Au quotidien, cela représente entre 300 à 400 gendarmes mobilisés pour ces opérations de contrôles, tout en sachant qu’elles permettent également de lutter contre la délinquance routière, les conduites addictives (alcool et stupéfiants). Ce sont des contrôles multi-missions. Nous les effectuons, principalement, aux abords des nœuds routiers, des gares, mais aussi sur les routes qui mènent aux plages, les marchés et sur tous les lieux de rassemblement en général, ce qui inclut aussi les transports par train ou par car. A ce sujet, dans les trains et les bus, les mesures sont particulièrement bien respectées».

Pas question de se relâcher avec l’arrivée des beaux jours

Toutefois, quand les gendarmes verbalisent c’est généralement pour non-respect du couvre-feu ou pour sanctionner des soirées clandestines. «La nuit, la circulation sur les routes est moindre. C’est pourquoi les patrouilles contrôlent tous les véhicules qu’elles croisent. On s’aperçoit que le respect du couvre-feu est très largement majoritaire. Les règles sanitaires sont bien appliquées et intégrées par la population. Nous restons, malgré tout, vigilants pour éviter un relâchement, à l’approche des beaux jours », prévient le colonel Malo.
Gilles CARVOYEUR

Articles similaires

Aller au contenu principal