Comaix : le 1er colloque sur les Musiques Actuelles en Pays d’Aix

Publié le 23 mai 2015 à  19h11 - Dernière mise à  jour le 27 octobre 2022 à  18h57

Le colloque a été ouvert par Jean David Ciot député et vice-président de la CPA représentant  Maryse Joissains  Masini,  Présidente de la CPA et maire d'Aix en Provence, Sophie Lamouroux  et Stéphane Delhaye (Photo J.N.)
Le colloque a été ouvert par Jean David Ciot député et vice-président de la CPA représentant Maryse Joissains Masini, Présidente de la CPA et maire d’Aix en Provence, Sophie Lamouroux et Stéphane Delhaye (Photo J.N.)

L’association Sémélé a présenté la première édition du Comaix : colloque sur les Musiques Actuelles en Pays d’Aix. Ce temps d’échanges et de réflexions sur les Musiques Actuelles et en particulier sur les SMACs a réuni professionnels, universitaires et intellectuels les 21 et 22 mai.
Initié par les étudiants de l’Institut de Management Public et Gouvernance Territoriale (IMPGT) sous la houlette de l’association Sémélé, le Comaix est le premier colloque du genre à vouloir apporter un éclairage spécifique dans un cursus universitaire. Le groupe d’étudiants, de Master 2 en Management des Organisations et Manifestations Culturelles, à l’origine du projet, a voulu s’intéresser au secteur des Musiques Actuelles et plus particulièrement aux équipements que sont les Salles de Musiques Actuelles (SMAC). «Sachant qu’elles représentent 11% des lieux et 42% de la billetterie». Il a été rappelé que «sans la volonté des étudiants et leurs dirigeants et particulièrement le soutien financier de la Région Paca, de la CPA, de la ville d’Aix et du FDSIE de l’AMU et des réseaux que sont Tréma et Phonopaca, ce colloque n’aurait pas existé.» Le Comaix a été un lieu d’échanges entre universitaires, professionnels et un large public pour confronter des points de vue et s’interroger sur l’avenir des Musiques actuelles. Notamment à la suite de la restructuration du secteur depuis que la ministre de la Culture, lors de ses vœux en janvier a déclaré vouloir «instaurer un nouveau Pacte culturel». Estimant que «la culture est un secteur économique à part entière» par son poids économique, 130 milliards d’euros de production pour un investissement public de l’ordre de 22 milliards soit un PIB de 3,2 %. Et enfin, un secteur qui, en termes d’emplois, représente 2,5 % de l’emploi total en France. Restent les projets culturels, avec toutes les ambitions artistiques qui vont pouvoir nourrir cette démarche, quand les acteurs de terrain craignent une dissolution de la culture dans l’économie et la rentabilité et parlent même de «marketing culturel» avec moins de projets…
Au delà de la culture dans son ensemble, c’est le secteur des Musiques Actuelles qui est bouleversé par les différentes mutations dues au développement du numérique et l’arrivée de «la live nation» qui va laisser peu de place aux artistes et aux indépendants pour exister. Et la première question qui a été soulevée a été: «Où en sont les SMACs?» Les moyens de rémunérations des artistes, le déroulement de leur carrière ou encore la structuration des filières de production, autant de réponses attendues. Une conférence s’est tenue sur : «Comment répondre à une dynamique territoriale ?» par Edina Soldo, maître de conférence et Frédéric Bruschi, chargé de mission au Conseil régional Paca . Puis, trois tables rondes sur «le rôle de directeur de Smac » avec Pierre Villeret et «les modes de gestion des Smacs » avec Jocelyne Cayron et enfin «l’impact des mutations économiques dans le secteur des Musiques Actuelles » animée par jean Pierre Lanfrey, universitaire et Olivier Kéramidas directeur de l’IMPGT.
Jacky NAIDJA

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