« Commerce en 13 »: quand l’union fait la force et … le e-commerce

Publié le 20 février 2018 à  11h55 - Dernière mise à  jour le 28 octobre 2022 à  17h57

De gauche à droite, Marie-Pierre Cartier présidente de l'association Commerces Positifs - Nadia Makhloufi, commerçante - Laurent Contadini -  Audrey Lucchinacci- Stephane Soto - Therese basse ont présenté
De gauche à droite, Marie-Pierre Cartier présidente de l’association Commerces Positifs – Nadia Makhloufi, commerçante – Laurent Contadini – Audrey Lucchinacci- Stephane Soto – Therese basse ont présenté
La Fédération « Commerce en 13 », Fédération de commerçants des Bouches-du-Rhône, qui a vu le jour, il y a trois mois, regroupe déjà 42 associations de commerçants représentant plus de 2 100 commerçants sur le territoire. Audrey Lucchinacci, présidente de la Fédération par ailleurs vice-présidente de la CPME 13 indique: «Nous avons accueilli nos premiers adhérents sur Arles pour finir par Marseille. Et nous sommes tous conscients que le rôle des associations ne se réduit plus à un rôle d’animation de nos villages, nos quartiers. Nous assistons à nombre de changements dans notre département. A Marseille, avec les grands projets, le développement du quartier de la Joliette, avec Euroméditerranée, les centre commerciaux, le développement des zones commerciales sur tout le territoire, des travaux pouvant durer des années, impactent directement le commerce». «Notre fédération, poursuit-elle, est donc appelée à grandir puisque nous rencontrons à ce jour 5 associations par semaine pour représenter et accompagner au mieux les commerçants du département». Laurent Contadini, premier vice-président, avance : «Nous avons l’ambition de fédérer les commerces de proximité qui, depuis longtemps, créent du lien social. Nous aimerions être des interlocuteurs entre les commerçants, les institutions, les tribunaux». Thérèse Basse, responsable de l’association des commerçants de Belsunce à Marseille ajoute: «Nous avons rejoint cette Fédération car, pour mener une combat, il faut être unis, s’appuyer sur une organisation et c’est encore plus vrai à Belsunce qu’ailleurs. Nous sommes dans une période de mutation, nous travaillons sur notre identité et nous entendons devenir un laboratoire du microcrédit et de l’économie sociale». Quatre commissions de travail ont été mises en place: la transformation et la digitalisation des commerçants; l’accompagnement des commerces en difficulté; la redynamisation des cœurs de ville; l’emploi et la solidarité. Pour que les commissions soient les plus représentatives possibles elle associent des présidents d’association de commerçants de quartier, de ville, de zone commerciale ou encore des chefs d’entreprise de grandes enseignes. Stéphane Soto, directeur général de la French Tech observe pour sa part: «Les commerçants ont besoin de la French Tech pour évoluer, se faire digitaliser. Il existe pour cela des solutions simples qui peuvent se mettre en place grâce aux start-up que nous comptons dans nos rangs». La fédération travaille ainsi avec des start-up telles Powershop, Green Flash, Zabox, Mobile2store et Flash2connect. L’objectif étant d’offrir aux clients les mêmes services que les plateformes d’achats et leur permettre de découvrir, d’acheter à proximité et, une mutualisation de la livraison est envisagée. La commission d’accompagnement travaille pour sa part avec le tribunal de commerce d’Aix-en-Provence afin de mettre en place un suivi personnalisé des commerçants en difficulté. La commission de redynamisation des centres-villes se fixe pour objectif de travailler sur Marseille car pour la Fédération: «réussir Marseille c’est réussir partout». Enfin, la commission Emploi et Solidarité entend mettre en place des points de collecte (vêtements, produits d’hygiène…) pour les sans-abris chez des commerçants qui seront là, pour gérer également des annonces d’emplois.
Michel CAIRE

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